Nos liens recommandés

lundi 12 novembre 2012

Vallée de Gorre : Les 31 emplois de la société B I L pouvaient-ils être sauvés ?






















Ci-dessus un dessin satirique sur les pieds nickelés faisant sortir de l'argent frais d'une poire ayant les traits d'une tête humaine. Les esprits ironiques de la vallée de la Gorre, et ils commencent à compter y verront probablement une allégorie u dossier B I L/Sarl Skylab. Ils n'auront peut-être pas tort, quoique la poire des subventions publiques soit parfois pressée plusieurs fois sans grand résultat pour la population..... Les faits ont tranché.

______________________________________________________________________________

Bonjour,


L'écho du récent jugement du Tribunal Administratif de Limoges contre la mairie de Saint Laurent a été très large, et plus de 436 adresses IP uniques sont venues lire notre dernier article, de France, de Belgique, des Etats-Unis, du Canada, et même de pays plus lointains encore!

C'est dire que l'information revêt une importance marquante très symbolique après l'échec coûteux et socialement désastreux du projet B I L-Sarl Skylab qui a défrayé les chroniques en Limousin et a choqué de nombreux élus de notre région.

C'est dans ce contexte qu'un lecteur assidu nous a posé la question qui fait le titre de notre article du jour suite à nos écrits sur l'affaire B I L-Sarl Skylab, et l'échec dramatique de la sauvegarde des 31 emplois qui restaient à Bois Industrie Limousin.

Ce lecteur nous explique, qu'à ses yeux, il aurait été peut-être plus intelligent de transformer la société B I L en une société coopérative ouvrière de production (SCOP), ces SCOPs qui, depuis quelques années, connaissent un succès grandissant, sauvent des milliers d'empois et parviennent souvent à assurer la pérennité de nombreuses activités, voire même leur développement, malgré un contexte lourd de crise.

Ce lien permettra à nos lecteurs de constater que cette forme de réponse à la crise mondiale actuelle est assez répandue et, que, par ailleurs, le gouvernement entend légiférer afin, selon lui, de favoriser les SCOP :


Ce lecteur nous livre sa pensée sur ce sujet et ce qu'il estime avoir été une « faute impardonnable » des élus locaux, « embourbés dans une façon de pensée archaïque».

Selon lui,
«  Plutôt que de verser de l'argent en pure perte à une bizarre petite entité, pourquoi nos élus communautaires n'ont pas pensé à encourager la création d'une SCOP remplaçant Bois Industrie Limousin, quitte à l'aider à démarrer et lui chercher des débouchés commerciaux activement plutôt que de compter sur les pouvoirs publics?

Cette question est légitime et intéressante.

Notre blog n'a pas la prétention d'apporter ou détenir la vérité absolue, mais nous estimons utile de soumettre ces remarques de lecteur à l'ensemble de notre lectorat afin de promouvoir un débat fécond sur les voies et moyens aptes à relancer l'économie et créer des emplois sur notre canton.

Ce que nous avons constaté en tout état de cause, parce que ce sont les faits publics connus, c'est que plus de 976000 euros d'argent public ont été jetés en vain dans un projet opaque, financièrement déraisonnable, basé sur un contrat INVISIBLE et présenté de manière ERRONEE, sans que des solutions alternatives possibles, telle celle proposée par ce lecteur, aient été soumises à la réflexion des élus et à l'approbation, par débat public libre, aux habitants.

A l'évidence, comme le respect attentif des textes administratifs au niveau de la commune de Saint Laurent, en vallée de la Gorre, l'imagination créatrice d'emplois et la volonté réelle autant qu'efficace de sauver ceux qui existent encore n'est pas au pouvoir !

De notre côté, nous proposons aussi aux élus de la vallée de réfléchir aussi aux avantages que pourraient receler des jumelages avec des communes ou entités administratives étrangères économiquement dynamiques.

Le jumelage international est un outil qui peut servir aussi à la sauvegarde des activités dans notre vallée dès lors que les élus se positionnent comme des responsables dynamiques d'une vraie relance de l'économie locale au lieu de quémander, de plus en pure perte, des subventions publiques pour des projets abracadabrants.

Il peut créer des liens forts, mettre en valeur les atouts de notre canton, attirer des investisseurs nécessaires, changer l'image de déclin subi du canton en une image de canton dynamique voulant vivre et se développer.

Dans le même ordre d'idées pour relancer notre économie en désarroi, nous suggérons aux élus de se rapprocher du FSI (Fonds Stratégique d'Investissements), notamment en cas de projets nécessitant de vrais investissements lourds, mais créateurs réels d'emplois sur la base de besoins de clients identifiés, et non de fumeux contrats sous conditions impossibles à réaliser.

En résumé, notre vallée a besoin d'élus portant une vision dynamique et créatrice de l'avenir, assurant l'établissement de liens internationaux utiles et fructueux pour les activités et les emplois de la vallée, connaissant les voies et moyens de s'assurer les concours financiers indispensables le cas échéant.

Bref, tout l'inverse de ce qui a conduit au désastre récent et à la liquidation de la société B I L, le tout dans des conditions fort troubles méritant de vraies et sincères explications dues à la population.



La rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
(rédigé et mis en ligne le 13 novembre 2012)