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dimanche 21 novembre 2010

Toujours plus de taxes et d'impôts, pour quoi et pour qui?
















Bonjour,


Les habitants de la vallée de la Gorre, étant citoyens aussi de France et de l'Union européenne, ils ont donc de multiples chances devoir augmenter leurs taxes et impôts bien plus vite qu'un pouvoir d'achat qui, lui, chute sans cesse, si l'on se réfère à des statistiques indépendantes et regardant les situations selon les catégories sociales.

La TEOM (Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères) a augmenté de 7% en 2009, et de 66% de 2001 à 2008!!! Il paraît que les salaires n'ont pas vraiment suivi cette hausse vertigineuse.


Pour nombre de foyers fiscaux non-imposables, cette charge devient un poids de plus en plus lourd puisque cette Taxe n'est pas connectée à la situation fiscale des familles considérées. En clair, la TEOM et ces variantes pèsent de façon uniforme sur les citoyens, sans tenir compte des revenus réels disponibles et soumis à imposition.

Elle est donc source de problèmes croissants que la crise mondiale et ses conséquences sociale n'arrangent évidemment pas.

Le document officiel suivant, certes peu lisible par ces tableaux, relève les tendances profondes essentielles:


Les sources de l'INSEE tendent à confirmer aussi les analyses des chercheurs indépendants:

Que personne ne s'y trompe: dans toute la France, un peu plus ou un peu moins selon des situations locales différentes, le processus général est le même.

Les élus de toutes couleurs votent des hausses de plus en plus insupportables de cette Taxe, comme sur la Communauté de communes de la vallée de la Gorre à travers une « redevance incitative » qui n'est que le cache-sexe écologique et technocratique..... pour une ponction fiscale croissante sur les revenus disponibles des habitants.

Cette situation n'est pas de la seule responsabilité des élus locaux, loin de là: les décisions gouvernementales issues du « Grenelle de l'environnement », et surtout les normes européennes concourent aussi, en partie, à cette surcharge fiscale directe et injuste.

Cependant, rien n'empêche les élus locaux, élus des habitants, de résister à ces directives, normes et lois, afin de tenter de protéger les intérêts des citoyens.

Ainsi, ceux-là mêmes, au niveau de l'Etat, qui annoncent vouloir relancer l'économie étouffent celle-ci encore plus en prélevant toujours plus d'argent sur les ressources de consommation des ménages, déjà en baisse globale...

Par ailleurs, un autre facteur des hausses relève des privatisations rampantes et des délégations de service public à des entreprises privées qui font de très importants bénéfices avec le marché des déchets ménagers, tout en encaissant au passage une partie des revenus de la TEOM.

Parfois même, comme à Marseille ou dans quelques communes urbaines célèbres ( de toutes couleurs politiques) qui défraient l'actualité judiciaire, ces hausses brutales et continues sont alimentées en grande partie par des réseaux de corruption entre élus et entreprises intervenantes.

Pour que citoyens et élus puissent être mieux informés, nous avons recensé quelques liens qui peuvent susciter réflexion et concertation en amont avant de générer des problèmes longs, coûteux et complexes sur les aléas de la gestion des ordures ménagères en France:




L'opinion libre d'un citoyen de base avec quelques statistiques sur la fiscalité locale:


Un article de l'amie journaliste d'investigation Hélène Constanty- qui travailla pour le site Bakchich-Info, sur un scandale relatif aux ordures ménagères dans le sud de la France:


Et pour la cerise sur le gâteau, le système Guérini des ordures ménagères (Bouches du Rhône) ébranlé par la Justice ( ce système semble ne pas vraiment être le seul existant en France, il y en a aussi des plus petits et moins voyants):


En un mot, le dossier des ordures ménagères devrait être clair, public, transparent, discuté et concerté en amont avec les habitants, sous peine de créer des difficultés nées de son absence actuelle de clarté, de transparence chiffrée, de prévision publique réaliste et d'explications raisonnables sur ses liens potentielles avec de possibles difficultés financières de la Communauté de communes.

A l'heure des informations diffusées par Internet, les élus ne peuvent et ne doivent plus gérer les affaires publiques comme dans un passé définitivement révolu: la transparence publique est la condition de la confiance publique.


La rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
( rédigé et mis en ligne le 21 novembre 2010)


Iconographie du jour


En début d'article, la répartition statistique des déchets par origine en France et en 2007. Savoir, c'est pouvoir déterminer les technologies toujours plus efficaces et propres qui vont permettre de traiter ces déchets sans nuire, ni à la santé publique, ni aux portefeuilles des habitants, dès lors que la transparence est publique.

En fin d'article, de grands tas de billets d'euros qui peuvent symboliser les masses financières, issues des taxes et impôts, qui ne servent actuellement qu'à enrichir quelques grosses entreprises privées du secteur des ordures ménagères, alors que les technologies existantes pourraient permettre à la fois de baisser les coûts et ne plus polluer sols, eau et air, au détriment sanitaire des populations. Un choix de société où l'intérêt public est incompatible avec les impératifs premiers des sociétés privés.