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lundi 30 avril 2012

Rien ne va plus !

















Ci-dessus, vue d'un des manifestations de masse en Espagne contre l'austérité imposée par les spéculateurs, le FMI, la BCE et l'Union européenne via le gouvernement du pays au peuple espagnol. La situation de crise politique et sociale est devenue une évidence. Quant à la situation des banques du pays, elle est des plus catastrophiques après des années de bulle immobilière.

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Bonjour,


Ces jours-ci, les mauvaises nouvelles pour la France et la zone euro se succèdent en rafales, faisant naître ce commentaire d'un analyste financier « rien ne va plus ».

D'abord, la gifle chinoise à Airbus du fait de la taxe carbone européenne est donc bien confirmée officiellement, et elle est porteuse de lourds symboles en forme de claires représailles incluses dans le contrat passé entre China Eastern et Boeing, avec en surplus des commentaires très durs pour les Airbus :


Alors que cette gifle résonnait encore dans les hautes sphères européennes et françaises, l'Espagne accumulait les mauvaises nouvelles en série .

D'abord, la reconnaissance d'une violente récession qui pourrait durer plus de 18 mois selon nombre d'experts :


Ensuite, les notes de 9 banques espagnoles sont dégradées par l'agence de notation Standard and Poor's :


Comme si ces nouvelles ne suffisaient pas à favoriser un pessimisme général, voici que l'O I T (Organisation Internationale du Travail) donne des chiffres sur les conséquences dramatiques des politiques d'austérité qui font frémir :


Concernant la situation « peu brillante » de la zone euro, le magazine financier « les Echos » fait le point des problèmes principaux de la zone avec un panorama de quelques pays en difficulté :


Les élus, les habitants de notre vallée et les salariés de la SAUR liront avec intérêt ce lien qui évoque aussi des élus locaux soutenant Joël Séché face à la SAUR et surtout précise que la SAUR pourrait désormais « tomber » dans les mains d'un fonds d'investissements américain, ce que les élus locaux clients de la SAUR avaient refusé en 2007 :


Si cette hypothèse qui conclut l'article se réalise, il est évident que les tarifs vont s'envoler, que les salariés de la SAUR vont subir une situation de pression forte et que les contrats avec les communes et les syndicats de communes devront être revus à la lumière des évolutions annoncées.

De nouveau, notre position de principe sur le retour en gestion publique directe de l'eau potable et de l'assainissement public est vérifiée par les faits.

Faute de réagir à temps et de préparer dès maintenant cette option de plus en plus inévitable, les élus du syndicat des eaux Vienne-Briance-Gorre risquent de se retrouver piégés dans une convention dont les données financières seront définies par un fonds américain dont l'attention pour l'intérêt public est inexistante, car toute entière fixée sur les critères exclusifs de rentabilité maximale.

Bref, ce que les élus locaux ont voulu éviter en 2007 les menace aujourd'hui directement. Encore un échec du quinquennat finissant qui retombe sur les épaules des élus locaux et des citoyens des petites communes.



La rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
( rédigé et mis en ligne le 30 avril 2012)


Ci-dessous, un portrait d'Olivier Brousse, Directeur Général de la SAUR, entreprise confrontée à une crise grave en interne, mais aussi à un déficit qui s'accroît, à un endettement lourd et à la menace immanente d'un rachat par un fonds de pension américain, nommément le fonds Oaktree. 

La situation est donc compliquée, mais cela est encore plus vrai pour les élus du syndicat des eaux Vienne-Briance-Gorre qui sont dorénavant pris entre le marteau de leurs illusions et l'enclume des réalités nées de l'échec du mariage industriel Séché Environnement- SAUR.