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lundi 27 juin 2011

Nature, santé et économie













Ci-dessus une mesure de la pollution chimique afin de mesurer l'effet d'un traitement massif d'espaces verts en produits chimiques. Les chiffres sont parlants et les faits scientifiques sont édifiants.

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Usage d'un désherbant chimique: le silence des uns, la connaissance des autres


Bonjour,


Selon des analyses faites sur le produit chimique dont ont été arrosées de larges fractions des espaces publics végétaux de la commune de Saint Laurent sur Gorre, il s'agit d'un désherbant-dont nous tairons le nom commercial- regardé par les experts comme « de mauvaise qualité ».

Ce produit, visiblement toxique pour les personnels qui l'utilisaient comme nos photos l'ont prouvé, donc aussi a priori pour tout être humain non protégé de manière adéquate, on le retrouvera dans les eaux de pluie ruisselantes qui rejoignent ensuite la Gorre et s'y mélangent donc à ses eaux, puis dans tout le bassin en aval..

En ce qui concerne les humains, le produit ainsi répandu est reconnu par diverses études comme nocif pour le foie tout d'abord, et aussi le système pulmonaire lorsqu'il est inhalé.

Certaines molécules chimiques qui composent ce produit restent longtemps présentes et actives dans l'environnement. Certaines s'envolent par évaporation et flottent ensuite dans l'air au gré des vents. D'autres, plus lourdes, polluent les eaux de ruissellement et altèrent la chaîne naturelle biologique ensuite, sans compter les influences sur les plantes alentour.

Une preuve par les sciences:


Visiblement, la mairie de Saint Laurent ne suit pas encore la saine tendance de nombreuses communes de France visant à ne plus utiliser de produits chimiques (appelés aussi phytosanitaires) pour les traitements des espaces publics, lesquelles communes incitent de même les utilisateurs privés à changer leurs méthodes de gestion des espaces naturels.

Un retard qui peut se rattraper vite en changeant radicalement de cap sur ce sujet.

Quelques exemples à suivre de communes qui ont évolué et refusent de polluer en toute connaissance scientifique des faits la nature dont nous tirons nos ressources:



Il serait aussi fortement souhaitable que TOUTES les communes du Parc Naturel Régional Périgord-Limousin s'engagent sans réserve et par écrit dans la voie de traitements sains et respectueux de la biodiversité pour les espaces publics végétaux.

C'est bien de parler de l'environnement et de nature.
C'est encore mieux de vraiment préserver la santé des populations, la qualité de notre eau et des produits agricoles.

Ces objectifs ne devraient-ils pas être ceux que vise la Direction du Parc Naturel Régional en concertation active avec les communes?

Il urge après cette affaire d'aspersion de produits chimiques sur Saint Laurent que le Président du PNR agisse conformément aux objectifs du Parc pour interdire ces actions, ceci dans l'intérêt public à terme et afin de préserver l'image du PNR, aujourd'hui bien malmenée par de telles initiatives communales contraires aux orientations générales dans tout le pays et le monde entier.


Crise mondiale: on fonce droit vers la catastrophe


Même les experts économiques naguère les plus optimistes sur l'état et l'évolution de l'économie mondiale ne cachent plus les réalités: le monde fonce droit vers une crise d'ampleur mondiale, dont les difficultés de l'Etat grec ne sont que de simples prologues.

Plus personne ne se fait sérieusement d'illusions sur les capacités d'un pays ruiné et à l'économie en déshérence de pouvoir rembourser un jour des dettes croissantes avec des revenus en déclin.

Comment un individu qui s'endetterait sans cesse plus avec des taux d'intérêt toujours plus hauts pourrait-il rembourser cette créance avec des ressources toujours plus faibles? Poser ainsi, la crise actuelle en Europe est bien résumée.

Cette situation sans issue est aussi valable pour l'Espagne, l'Italie, la Belgique, l'Irlande et le Portugal à terme.

Il devient évident que l'économie mondiale fonce droit dans un mur et va s'y écraser. La seule question sans réponse précise est la date du choc final.

Certes, en France, la classe politique, dans son immense majorité, continue à vivre, penser et agir selon des normes depuis longtemps dépassées. Les batailles d'égos font rage de tous côtés, sans un regard pour la vie quotidienne de plus en plus dure des habitants.

Ce lien, issu d'un hebdomadaire pourtant proche du gouvernement, diffuse, à sa façon, une alerte en s'appuyant sur un économiste américain qui est ce qu'il est, mais énonce quelques vérités constatées par tous (crise alimentaire, spéculation, destruction de l'environnement, inflation, dangers multiples pour la survie de la société, etc...):


Il n'en reste pas moins qu'un processus a une logique, un début, une trajectoire et une conclusion prédictible.

En vallée de la Gorre, il semble que nous manquions cruellement de personnes qui mesurent la gravité de la situation et s'emploient activement à préparer une politique pourtant inévitable dans le futur de protection des intérêts essentiels de la population contre les effets dévastateurs de cette crise, dont ce qui se passe en Grèce ces jours-ci n'est qu'un avant-goût...

L'action du Collectif de résistance citoyenne pour l'égalité des droits et les services publics pose les jalons des choix clairs qu'il sera nécessaire de faire par et pour les citoyens.



La bataille des éoliennes aura-t-elle lieu, même faute de vent soufflant?


C'est le serpent de mer de la vallée de la Gorre.

De quoi s'agit-il? D'une Zone de Développement Eolien (ZDE) qui serait sise sur des hauteurs près de la commune de Saint Laurent sur Gorre, en direction de Séreilhac.

Le projet s'est heurté à la résistance d'habitants des villages du secteur, notamment des éleveurs car effectivement, il est prouvé que les éoliennes peuvent avoir des conséquences sur les troupeaux, la qualité de leur sommeil et partant leur équilibre biologique, voire conduire des animaux à la mort.

Certes, on peut discuter longuement du principe même, voire des avantages et inconvénients des éoliennes. C'est un légitime débat que nous n'avons pas vocation à trancher.

Dans le présent cas de la vallée de la Gorre, au delà-même de projet dont les élus parlent de moins en moins dans leur communication officielle, la question de fond qui se pose est:

un parc éolien placé à cet endroit serait-il rentable et assurerait-il plus d'avantages que de désagréments pour tout le monde?

En termes bruts, les données européennes scientifiques sont sans appel: installer des éoliennes à cet emplacement est une absurdité économique du simple fait du manque de vent régulier permettant de produire une quantité d'électricité appréciable quelque peu stable!!!

En résumé, outre le côté rentabilité à terme du projet, même son utilité pour la fourniture d'électricité à doses irrégulières semble irréaliste.

Cette carte de l'Europe des vents est apportée par une association qui est favorable au développement de l'éolien en France.


On y notera avec intérêt que notre petite vallée limousine est incluse dans une zone coloriée en vert, dite de « vent faible », où il est clairement « déconseillé » de bâtir des éoliennes car leur production est « faible »:

En théorie, le Limousin, par sa géographie physique de plateaux peu élevés, présente un relief où les éoliennes pourraient être implantées sans difficulté technique majeure. Cependant, il manque dans la pratique un élément essentiel: un vent régulier, ou, à tout le moins, capable de rentabiliser un investissement onéreux avec ses réseaux accessoires.

Il résulte donc de l'avis même des spécialistes les plus favorables à l'énergie éolienne que le projet de ZDE soutenue par la Communauté de communes de la vallée de la Gorre est une absurdité technique, scientifique, financière et économique.

Quitte à promouvoir une énergie renouvelable pour assurer la production d'électricité, le Limousin offre plus de possibilités réalistes aux panneaux solaires.

Par ailleurs, il est assez contradictoire de vouloir développer, avec l'accord de la direction du PNR, une ZDE sans aucun avenir possible d'un côté et de répandre des produits chimiques de l'autre dans la nature. Nous sommes là dans l'absurdité ubuesque.

La direction du PNR a là des pistes de réflexion sérieuse que nous pourrions résumer ainsi:

1- promouvoir l'énergie solaire sur tout le territoire du parc avec le soutien des communes;

2- arrêter les projets éoliens insensés;

3- stopper l'usage de produits chimiques par toutes les communes du Parc pour la gestion des espaces verts publics.

4- Développer des réserves d'eau profitables tant au tourisme qu'aux besoins des populations en eau.

Ainsi, le Président du PNR Périgord-Limousin pourrait vraiment laisser une trace éminemment positive dans la gestion du parc, avec des mesures réalistes en faveur de l'environnement au moindre coût, et en protégeant la santé publique, actuelle et future via cette interdiction absolue des produits chimiques toxiques.

Un grand pas pour le PNR, un bon point pour la population, un petit pas utile pour l'humanité.



La rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
( rédigé et mis en ligne le 27 juin 2011)

Ci-dessous une carte des vents moyens à 50 mètres au dessus du sol, donc à la hauteur des pales des éoliennes; Chacun notera que le Limousin n'est pas située dans la zone où les scientifiques compétents en matière éolienne préconisent l'implantation de ces machines, et ce du fait de l'insuffisance évidente de vents tout au long de l'année.