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lundi 12 novembre 2012

Vallée de Gorre : Les 31 emplois de la société B I L pouvaient-ils être sauvés ?






















Ci-dessus un dessin satirique sur les pieds nickelés faisant sortir de l'argent frais d'une poire ayant les traits d'une tête humaine. Les esprits ironiques de la vallée de la Gorre, et ils commencent à compter y verront probablement une allégorie u dossier B I L/Sarl Skylab. Ils n'auront peut-être pas tort, quoique la poire des subventions publiques soit parfois pressée plusieurs fois sans grand résultat pour la population..... Les faits ont tranché.

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Bonjour,


L'écho du récent jugement du Tribunal Administratif de Limoges contre la mairie de Saint Laurent a été très large, et plus de 436 adresses IP uniques sont venues lire notre dernier article, de France, de Belgique, des Etats-Unis, du Canada, et même de pays plus lointains encore!

C'est dire que l'information revêt une importance marquante très symbolique après l'échec coûteux et socialement désastreux du projet B I L-Sarl Skylab qui a défrayé les chroniques en Limousin et a choqué de nombreux élus de notre région.

C'est dans ce contexte qu'un lecteur assidu nous a posé la question qui fait le titre de notre article du jour suite à nos écrits sur l'affaire B I L-Sarl Skylab, et l'échec dramatique de la sauvegarde des 31 emplois qui restaient à Bois Industrie Limousin.

Ce lecteur nous explique, qu'à ses yeux, il aurait été peut-être plus intelligent de transformer la société B I L en une société coopérative ouvrière de production (SCOP), ces SCOPs qui, depuis quelques années, connaissent un succès grandissant, sauvent des milliers d'empois et parviennent souvent à assurer la pérennité de nombreuses activités, voire même leur développement, malgré un contexte lourd de crise.

Ce lien permettra à nos lecteurs de constater que cette forme de réponse à la crise mondiale actuelle est assez répandue et, que, par ailleurs, le gouvernement entend légiférer afin, selon lui, de favoriser les SCOP :


Ce lecteur nous livre sa pensée sur ce sujet et ce qu'il estime avoir été une « faute impardonnable » des élus locaux, « embourbés dans une façon de pensée archaïque».

Selon lui,
«  Plutôt que de verser de l'argent en pure perte à une bizarre petite entité, pourquoi nos élus communautaires n'ont pas pensé à encourager la création d'une SCOP remplaçant Bois Industrie Limousin, quitte à l'aider à démarrer et lui chercher des débouchés commerciaux activement plutôt que de compter sur les pouvoirs publics?

Cette question est légitime et intéressante.

Notre blog n'a pas la prétention d'apporter ou détenir la vérité absolue, mais nous estimons utile de soumettre ces remarques de lecteur à l'ensemble de notre lectorat afin de promouvoir un débat fécond sur les voies et moyens aptes à relancer l'économie et créer des emplois sur notre canton.

Ce que nous avons constaté en tout état de cause, parce que ce sont les faits publics connus, c'est que plus de 976000 euros d'argent public ont été jetés en vain dans un projet opaque, financièrement déraisonnable, basé sur un contrat INVISIBLE et présenté de manière ERRONEE, sans que des solutions alternatives possibles, telle celle proposée par ce lecteur, aient été soumises à la réflexion des élus et à l'approbation, par débat public libre, aux habitants.

A l'évidence, comme le respect attentif des textes administratifs au niveau de la commune de Saint Laurent, en vallée de la Gorre, l'imagination créatrice d'emplois et la volonté réelle autant qu'efficace de sauver ceux qui existent encore n'est pas au pouvoir !

De notre côté, nous proposons aussi aux élus de la vallée de réfléchir aussi aux avantages que pourraient receler des jumelages avec des communes ou entités administratives étrangères économiquement dynamiques.

Le jumelage international est un outil qui peut servir aussi à la sauvegarde des activités dans notre vallée dès lors que les élus se positionnent comme des responsables dynamiques d'une vraie relance de l'économie locale au lieu de quémander, de plus en pure perte, des subventions publiques pour des projets abracadabrants.

Il peut créer des liens forts, mettre en valeur les atouts de notre canton, attirer des investisseurs nécessaires, changer l'image de déclin subi du canton en une image de canton dynamique voulant vivre et se développer.

Dans le même ordre d'idées pour relancer notre économie en désarroi, nous suggérons aux élus de se rapprocher du FSI (Fonds Stratégique d'Investissements), notamment en cas de projets nécessitant de vrais investissements lourds, mais créateurs réels d'emplois sur la base de besoins de clients identifiés, et non de fumeux contrats sous conditions impossibles à réaliser.

En résumé, notre vallée a besoin d'élus portant une vision dynamique et créatrice de l'avenir, assurant l'établissement de liens internationaux utiles et fructueux pour les activités et les emplois de la vallée, connaissant les voies et moyens de s'assurer les concours financiers indispensables le cas échéant.

Bref, tout l'inverse de ce qui a conduit au désastre récent et à la liquidation de la société B I L, le tout dans des conditions fort troubles méritant de vraies et sincères explications dues à la population.



La rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
(rédigé et mis en ligne le 13 novembre 2012)








jeudi 8 novembre 2012

La mairie de Saint Laurent sur Gorre condamnée par la Justice






















Nous dédions ce livre à la réflexion des élus municipaux de Saint Laurent sur Gorre qui constateront, et ce de plus en plus, que le maire, chef de leur équipe, a accumulé erreurs et fautes qui vont fortement nuire à leur crédibilité collective et à leur bilan potentiel dans le futur. Le jugement dont nous publions ce jour le résumé est exemplaire de ce que la commune ne devrait pas faire, surtout quand un Ministère a pris la peine d'informer le maire de la doctrine administrative et de la loi pour éviter qu'il ne persévère dans les erreurs et fautes.  Ce n'est pas la première défaite de celui qui hurlait, en mairie, à des citoyens sidérés, en novembre 2010, qu'il "mourrait debout" (!!!?), tout en appelant peureusement la gendarmerie afin de ne pas avoir à discuter des ses errements administratifs, mais cette défaite-là suit déjà une longue série et en annonce d'autres, encore plus dévastatrices pour le système en place en vallée de la Gorre, d'autant que la confiance de la population a fondu comme neige au soleil après la débâcle du dossier B I L-Skylab, une débâcle qui est devenue un évènement public largement répercuté, en France et à l'étranger.

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Bonjour,


Nous l'avons écrit et répété sur ce blog : la mairie de Saint Laurent sur Gorre, dans divers dossiers, n'a pas respecté les lois de la République et a cru pouvoir enfreindre ces lois en toute impunité.

Elle a fait erreur et elle le paie.

Après le fameux cafouillage de la PRE illégale remboursée aux habitants du village de Vignerie début 2011, après l'échec frappant du projet de parc éolien illicite en décembre 2011, voici que la mairie de Saint Laurent est sanctionnée et condamnée pour avoir ordonné la délivrance d'un TRE (Titre de Recette Exécutoire) illégal d'ordre public de 1500 euros contre une SEULE habitante de la commune!

C'est en effet ce que nous venons d'apprendre par le Tribunal Administratif de Limoges, qui, dans cette affaire, a considéré que la mairie avait visiblement été de très mauvaise foi et a donc été au-delà des réquisitions du rapporteur public en faisant payer 150 euros de préjudice à la mairie!

Voici le résumé des décisions issues du ce jugement contre la mairie de Saint Laurent sur Gorre, qui va ravir nombre d'habitants qui lui ont fait naguère confiance, bien à tort, selon les faits :



Article 1er : Le titre de recette exécutoire n° 17 en date du 25 mars 2011 est annulé.


Article 2 : Mme XXX est déchargée de l'obligation de payer la somme mise à sa charge par le titre exécutoire émis le 25 mars 2011.


Article 3 : La commune de Saint-Laurent-sur-Gorre versera à Mme XXX la somme de cent cinquante euros (150 euros) au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative.


Article 4 : Les conclusions de la commune de Saint-Laurent-sur-Gorre tendant à l'application de l'article L. 761-1 du code de justice administrative sont rejetées.

Il sera noté que la mairie savait en effet, depuis un courrier du Ministère du Logement en date du 11 août 2011, qu'elle était en tort!

Mais, elle s'est acharnée à poursuivre son  action illégale malgré cette lettre pourtant claire, ce pourquoi elle est condamnée à payer 150 euros à la requérante.

Nous observons aussi que ce Jugement clair et net désavoue aussi PUBLIQUEMENT la DDT 87 qui avait osé SOUTENIR, de manière ahurissante, la VIOLATION de la loi commise par la mairie de Saint Laurent par une lettre "stupéfiante" en date du 23 décembre 2011, lisible via ce lien (dernier document publié dans l'article):


Décidément, la mairie de Saint Laurent devrait s'entourer de juristes plus compétents que ceux qui lui ont conseillé (si tel est le cas) de délivrer des TRE illégaux.

A moins que le maire de la commune n'ait pas écouté ses avocats et ait persévéré, contre leur avis éclairé, dans l'illégalité jusqu'à perdre dans ce dossier toute crédibilité, de plus face à une habitante seule, mais sûre de son bon droit fondé sur la loi.

Sur les mensonges désormais avérés de la DDT 87 dans cette affaire, voir aussi ce lien:

http://adminilegal.blogspot.tw/2012/11/la-ddt-87-avait-bien-menti-par-ecrit.html

Prochaine étape : l'ANNULATION DES DEUX PFRE -Participation aux Frais de Raccordement à l'Egout- votées ENSEMBLE le 21 février 2011 par le Conseil Municipal de Saint Laurent et le remboursement des TRE de 1050 euros par foyer demandés illégalement, de fait et de droit, le tout au seul village de Vignerie depuis avril 2007!!!

De fait car la mairie n'a jamais procédé aux travaux de raccordement énoncés par le code de santé publique.
De droit, car cette délibération est illégale d'ordre public et ne pouvait de plus pas s'appliquer rétroactivement.

On connaît des fonctionnaires en Haute Vienne qui, dans cette affaire, risquent de se retrouver en très mauvaise posture, à Rochechouart et à Limoges notamment......

Pour le système Blond, ce jugement, l'échec étincelant du dossier B I L-Skylab et les nouvelles qui vont arriver prochainement sur les deux PFRE marquent la fin d'une étrange impunité qui est révolue et l'accélération de la désintégration finale.

En vallée de la Gorre, ls habitants ne se laissent plus faire et ne se taisent plus : ils réagissent, et de plus en plus fortement.



La rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
(rédigé et mis en ligne le 9 novembre 2012)




dimanche 4 novembre 2012

Pour une enquête publique sur « l'affaire B I L -Skylab »























Ci-dessus une couverture de livre qui résume bien les analyses et observations pouvant être faites sur le très curieux dossier  de la mort de la société B I L et de l'octroi dans des conditions discutables de subventions publiques à destination de la minuscule SARL Skylab sise à Saint Laurent sur Gorre. 

Il importe de savoir comment, pourquoi et par qui les les élus du Conseil Régional, de la Communauté de communes et l'Etat ont été abusés avec un contrat non assuré présenté comme acquis. L'heure des explications a sonné et il convient que ceux qui ont annoncé des faits UNEXACTS, voire FAUX s'en expliquent devant les élus et la population.

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Bonjour,


Plus les observateurs avertis se penchent sur l'affaire B I L- SARL Skylab et la liquidation de la société B I L, plus des choses bizarres, voire ahurissantes apparaissent à leurs yeux.

Ainsi, comme un PDG belge s'en étonnait légitimement, lui qui dirige une grosse société vraiment liée au bois, la minuscule SARL Skylab ne pouvait vraiment pas présenter l'image d'une société capable de prendre en charge un IMMENSE CONTRAT comme celui invoqué, en l'occurrence avec le groupe international IKEA.

En effet, la SARL Skylab, outre qu'elle n'avait ni salarié, ni locaux adaptés à cette ambition, ni machines pouvant permettre de produire des cadres en bois conformes au cahier des charges d'IKEA, n'avait (et à ce jour n'a toujours) pas de comptes déposées à Infogreffe depuis le 31 décembre 2010 (durée légale de retard admise: 18 mois- on en est à 23!), pas de salarié indiqué en 2010 (en 2009, elle annonçait 0 salarié), un capital de 591390 euros, et un chiffre d'affaires 2010 …...de 18700 euros !!!)

Notre source très fiable sur ces données :


Et c'est cette SARL sans lien avec le secteur du bois, sans salarié, avec un chiffre d'affaire 2010 qui ne permettait pas même de payer un salarié au SMIG et les charges annexes à ce dernier, qui aurait été supposée avoir obtenu un IMMENSE CONTRAT avec IKEA, un groupe international ?

Difficile de croire à ce conte de fées trop beau pour être accepté sans de solides vérifications!

Est-ce une histoire à dormir debout sortie tout droit des contes des 1001 nuits ou une fable pour personnes décervelées qui nous a été servie depuis mai 2011 afin de faire croire que la société B I L allait pouvoir rebondir, même sous un autre nom?

La question se pose de plus en plus nettement, largement et publiquement.

Selon les mots d'un habitant de notre vallée, "cette affaire invraisemblable relève d'une véritable histoire de fous".

Cet habitant, qui a quelques solides connaissances en matière économique, ne croit pas un instant que la SARL Skylab aurait pu même essayer de convaincre des banques de prêter 3,2 millions d'euros à la très endettée société B I L pour redémarrer sous son nom commercial, la somme indiquée étant de plus 6 fois le capital social de la SARL Skylab!!!

Il estime que les informations diffusées en 2011 sont absurdes et insensées.

Un avis que nous partageons avec d'autres spécialistes financiers interrogés, dont un cabinet d'affaires parisien que nous avons joint sur ce dossier.

Pour ce cabinet spécialisé dans les affaires et les contrats INTERNATIONAUX, interrogé par nos soins, nulle personne sensée des milieux d'affaires ne peut croire une seconde à la version donnée et répercutée par les médias en 2011 sur le contrat subitement acquis avec IKEA par une PETITE SARL RURALE SANS SALARIE...

La raison essentielle  de cette position: comment B I L et/ou la SARL Skylab, l'une en redressement judiciaire à l'époque et endettée jusqu'au cou, l'autre avec un chiffre d'affaire ridicule, auraient pu sérieusement retenir l'attention du groupe IKEA pour un contrat d'une telle ampleur?

De plus, le responsable de ce cabinet pointe le fait qu'aucune banque ne pouvait financer, avec ce contexte très « improbable », une demande de 3,2 millions d'euros, au vu de l'état des deux sociétés impliques (l'une endettée et en voie de faillite, l'autre sans activité significative).

Comme le contrat annoncé n'a jamais été publié par aucune des parties, comme on a appris en septembre 2012 seulement que le fameux contrat INVISIBLE reposait en fait sur une CONDITION FINANCIERE PREALABLE non annoncée en 2011-, le spécialiste interrogé par notre blog conclut que cette affaire lui paraît « rocambolesque » et il est fort étonné que des pouvoirs publics en Limousin aient pu ajouter foi à de telles allégations sans plus de contrôle préalable à l'octroi de subventions publiques importantes!

Là aussi, nous partageons son analyse affinée et son étonnement incrédule.

Nous jugeons fort curieux, et pour le moins embarrassant pour les autorités impliquées dans cette affaire, qu'elles n'aient pas été INFORMEES AVANT septembre 2012 de la « CONDITION FINANCIERE PREALABLE » imposée par IKEA.

En effet, tout au long de l'année 2011, les réunions d'élus et de hauts fonctionnaires ont à chaque fois claironné que le contrat était signé, acté et définitif! Selon eux, l'avenir était radieux. Nous avons le résultat final sous les yeux..

Par ailleurs, nous avions trouvé étrange que, depuis le début de ce dossier très spécial, le groupe IKEA, en général très attaché à sa communication et à son image, soit resté silencieux sur ce contrat.....

Selon le juriste en affaires consulté, cette affaire nécessite de la part des autorités publiques visiblement FLOUEES et MANIPULEES dans ce dossier une enquête publique approfondie, voire des suites judiciaires s'il s'avérait qu'élus locaux, Etat et Conseil Régional avaient été sciemment trompés sur la réalité exacte de ce contrat invisible, dont la condition préalable n'avait pas été, dès le début, indiquée aux élus et à l'Etat, et surtout AVANT l'octroi de subventions publiques importantes.

Nous souhaitons, dans l'intérêt de toute la population du Limousin et de la vallée de la Gorre, une ENQUETE PUBLIQUE DETAILLEE sur cette affaire jugée par beaucoup « très curieuse » et pleine de zones d'ombre très ennuyeuses.

Le Conseil Régional, la Préfecture de Limoges et le Conseil de la Communauté de communes ont le devoir commun, au nom des citoyens, de faire toute la lumière sur ce dossier bien sombre, puisque plus de 986000 euros de fonds publics (selon nos calculs sauf erreur ou omission) ont été perdus à cette heure pour un résultat désastreux, sans parler de la garantie demandée aux élus de la vallée de la Gorre pour un montant de 500000 euros.

Sans vouloir établir des parallèles déraisonnables, une telle enquête publique permettrait de vérifier que les élus concernés n'ont pas été victimes de pratiques discutables, voire déshonnêtes; comme celles mises à nu dans le Pas de Calais vis à vis d'élus et militants PS qui semblent avoir gravement dérapé :


Ainsi, il serait souhaitable que cette enquête publique élucide des points litigieux, comme le fait que l'avocat de la Communauté de communes de la vallée de la Gorre avait VALIDE auprès des élus la réalité acquise et assurée du contrat avec IKEA, alors qu'on a découvert récemment que ce contrat ETAIT CONDITIONNE TOTALEMENT à un apport de fonds propres en faveur de B I L et/ou Skylab de 3, 2 millions d"euros.

On peut légitimement se demander si le contrat remis à l'avocat parisien- Me Xavier Matharan- était un faux car ce juriste n'a JAMAIS évoqué la CONDITION FINANCIERE PREALABLE, en tout cas selon les procès-verbaux du Conseil Municipal de la commune de Saint Laurent sur Gorre et du Conseil de la Communauté de communes de la vallée de la Gorre.

Comme on ne peut pas  croire que cette clause ESSENTIELLE du VRAI CONTRAT- si proposition de contrat il y a vraiment eu- n'ait pas sauté aux yeux de cet avocat dès lecture attentive, nous sommes fondés à supposer, la bonne foi de l'avocat étant chose évidente, qu'un document faux ou falsifié lui a été remis, document présentant le contrat comme ACQUIS DEFINITIVEMENT.

Il serait aussi très judicieux d'ausculter les raisons qui ont abouti à ce que les élus locaux et régionaux n'aient pas été INFORMES dès mai 2011, par la SARL Skylab, ou, à défaut, par Monsieur Alain Blond qui présentait ce dossier aux élus et au Préfet- de cette CONDITION ESSENTIELLE pour décider en toute clarté, connaissance des faits et transparence.

Partant du principe indiscutable de l'intégrité absolue de Monsieur Alain Blond dans cette affaire, il semble donc qu'il ait reçu en 2011 des informations inexactes et/ou incomplètes, visant à l'induire en erreur et à nuire à son prestige d'élu. 

De ce fait, le maire de Saint Laurent et Président de la communauté de communes ne peut que partager ardemment notre demande d'enquête publique approfondie sur l'origine de documents non fiables à l'évidence qui l'ont amené à proposer les mesures citées plus haut pour 500000 euros.

A-t-on en effet voulu tromper les élus communautaires dans ce dossier en leur présentant comme acquis un contrat qui, à l'évidence, ne l'était pas du tout ? Et si oui, qui a a caché les faits aux élus, à l'Etat en Limousin,  et pourquoi?

Le Conseil de la Communauté de communes ne fera pas l'économie de ces questions qui devront avoir leurs réponses. De même au Conseil Régional.

Ceci précisé, le déclin économique du Limousin, de notre département et de notre vallée continue comme l'indiquent les données publiques livrées par ce lien :


Sur notre vallée, avec B I L et ses 31 salariés licenciés, on apprend sur la SARL GJ Entreprises basée à Saint Cyr est en redressement judiciaire.

Quel élu local osera encore parler de « progrès » et de « développement » de la vallée de la Gorre avec ces faits et ces chiffres ?



La rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
( rédigé et mis en ligne le 5 novembre 2012)

vendredi 2 novembre 2012

Crise et climat de crise en vallée de la Gorre























Nous offrons le titre de ce livre aux élus de la vallée de la Gorre car un système incompétent et pervers les a égarés loin de l'efficacité et de l'action concrète au service des habitants, au profit de discours creux et d'échecs répétés. Signalons aussi des rajouts de liens sur l'article précédent concernant la liquidation de la société B I L, puisqu'un lien donné a mystérieusement disparu......

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Bonjour,


L'échec définitif du projet dit « projet Skylab » qui, au lieu de générer 60 emplois supplémentaires dans notre vallée, a abouti à la perte de 31 emplois existants a généré depuis deux semaines des conséquences croissantes.

En effet, comme les autorités locales, relayées par le sous-préfet de Rochechouart, ont essayé depuis la liquidation officielle de la société B I L (Bois Industrie Limousin), certes désespérément, de laisser croire que le désastre pouvait encore être évité, au moins en partie, nous avons attendu que les faits soient officiels, actés et définitifs afin de tirer un bilan et poser les questions qui s'imposent.

Nous partageons les interrogations exprimées par les habitants et les inquiétudes des commerçants, notamment ceux de Saint Laurent sur Gorre après ce nouvel échec public, le plus grave, du système Blond.

La liquidation de B I L est en effet un point d'orgue de la désindustrialisation de notre vallée qui court sur plus de 3 décennies, sans que les élus et autorités publiques aient durant ce temps élaboré une réponse appropriée aux événements, de nature à inverser le cours des choses.

Le résultat le plus édifiant est que les activités économiques locales sont aujourd'hui LE problème central pour la survie de notre vallée.

Sans emplois, le canton court à sa mort économique et sociale, voire démographique. Avec cette désertification industrielle, commerces et services disparaissent, l'immobilier s'écroule, les ressources fiscales diminuent.

La liquidation de B I L est de ce point de vue un tournant aggravant dans la déchéance de notre vallée.

De ce même point de vue, force est de constater que le Conseil de la Communauté de communes est SANS AUCUNE STRATEGIE de développement, ou même, d'efficace conservation des activités existantes.

Cela souligne la nécessité urgente de totalement changer l'orientation stratégique des communes et de la communauté de communes, donc aussi les personnes porteuses de cette absence de vision du futur et d'action efficiente sur le présent.

Pourtant, comme notre blog s'en était fait l'écho en 2011, des résidents locaux, nouveaux arrivants, avaient initié la venue de gros investisseurs potentiels, d'Asie et des Etats-Unis, dans notre vallée à l'été 2011, afin d'examiner les opportunités offertes ou à créer sur le canton.

Mais, les élus locaux, informés, n'ont pas même souhaité rencontrer et dialoguer avec ces apporteurs de capitaux, donc d'emplois potentiels nouveaux !

Ainsi se survit, sur le terreau de ce désastre économique, fiscal et social, le système en place, aveugle, sourd, immobile et incompétent !

Pire, les agissements peu habiles de la mairie de Saint Laurent vs à vis des personnes ayant fait venir ces investisseurs, ont poussé ceux-ci à abandonner toute tentative de développement local.

Loin de souhaiter bienvenue aux investisseurs possibles et de les accueillir avec sympathie, le système agonisant les rejette et, ainsi, se coupe de toute possibilité de renaissance économique, pourtant indispensable.

En résumé, non content de n'avoir aucune stratégie de développement de l'économie locale, le système Blond fait fuir les potentiels investisseurs pouvant assurer l'avenir de la vallée !

Dans un tel contexte gestionnaire, avec un tel bilan négatif et de telles orientations stériles, il était évident que les banques, soumises à des nouvelles régulations, donc devenues craintives, ne prêteraient pas 3,2 millions d'euros pour un projet « biscornu » dans un contexte national, régional et local de recul économique accéléré.

Tout développement économique, toute renaissance de notre vallée, ne peuvent passer que par une stratégie de développement véritable, concertée et ouverte, afin de créer une dynamique de croissance qui, par sa force, encouragera investisseurs et banques à investir et créer des emplois pérennes dans notre vallée.

Mais, comme le prouvent les échecs cumulés et répétés du système en place, ce n'est pas avec lui que notre vallée construira son avenir dans le XXIème siècle.

La population de notre vallée commence à prendre massivement conscience de cette réalité incontestable et de son urgence. La hausse rapide du lectorat de notre blog en atteste.

Chacun comprend que la vallée de la Gorre doit changer d'ère et s'ouvrir une route sûre vers une prospérité retrouvée.

Chacun comprend qu'il y a urgence car la spirale de régression s'accélère, car, bientôt, les commerces locaux fermeront leurs rideaux dans une vallée en déshérence.

D'autant que le contexte économique européen est globalement vu comme mauvais par tous les analystes comme ce lien l'explique:

http://fr.news.yahoo.com/recul-quasi-g%C3%A9n%C3%A9ral-lactivit%C3%A9-industrielle-en-zone-euro-120123202--business.html

Cette situation d'échecs répétés de plus en plus voyants explique que les rumeurs de démission de ses mandats électifs par Alain Blond se multiplient, dans la population et aussi parmi les élus qui l'ont soutenu jusqu'au constat actuel de désastre.

Ces rumeurs ne sont peut-être pas désintéressées, des élus actuels se voyant devenir maire de Saint Laurent et Président de la Communauté de communes, à la place d'Alain Blond, jugé par beaucoup comme "politiquement fini".

De plus en plus d'élus, au niveau communautaire ou municipal à Saint Laurent, en contact avec la réalité économique et entendant les réactions de la population, ont compris qu'il faut changer de politique et de méthodes, donc rompre avec un système sans futur qui bloque tout renouveau et entrave aussi tout sauvetage réel des activités encore présentes.

C'est ainsi qu'avec la crise née de la liquidation de B I L, un climat de crise politique se développe en vallée de la Gorre et à Saint Laurent.

Nous y reviendrons car cette crise prend son élan et gagnera en ampleur comme en profondeur avec les nouveaux échecs prévisibles du système. Déjà, ici et là, des trahisons estimées nécessaires se préparent dans le landerneau électif local.......

Nous tiendrons donc les chroniques de l'agonie du système en place et de sa fin inéluctable.



La rédaction du blog de la vallée de la Gorre et des environs
( rédigé et mis en ligne le 2 novembre 2012)


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mardi 30 octobre 2012

DOSSIER IKEA SKYLAB : CONDITION , MENSONGES ET ECHEC FINAL
























Ci-dessus, en hommage aux échecs qui s'accumulent d'un système incompétent qui va de désastre en catastrophe en vallée de la Gorre, le tout aux frais de la population, cette image satirique sur les partisans de la stratégie de l'échec.

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Bonjour,


Les élus de la communauté de communes vont-il exiger des comptes des responsables et tirer enfin un bilan civique ainsi que politique de l'ECHEC TOTAL du projet lancé et largement subventionné avec de l'argent PUBLIC (projet Skylab) ?

C'est une vraie question d'intérêt public car ECHEC ABSOLU, TOTAL et DEFINITIF il y a !!!

La preuve est apportée par ce lien officiel incontestable et incontesté:

http://www.boisinternational.com/news00010264.asp

AJOUT du 1er novembre 2012: le lien donné semble avoir CURIEUSEMENT des problèmes d'accès public, ces liens nouveaux résument les mêmes faits:

 http://www.lepopulaire.fr/limousin/actualite/2012/09/27/bois-industries-limousin-mis-en-liquidation-judiciaire-1279311.html

 http://www.lenouvelliste.fr/actualite/BIL-en-liquidation-:-la-fin-de-l-aventure-Albadecor-898.html

Ce dernier lien contient un argumentaire intéressant de la CGT sur les faits dans leur déroulement et son appréciation des responsabilités passés, sans oublier les refus des banques.

On apprend donc ainsi que la société Bois Industrie Limousin (BIL), celle qui devait produire des cadres de bois pour IKEA et embaucher pour cela, a été LIQUIDEE par décision judiciaire en date du 26 septembre 2012. !!!

C'est encore un échec de plus, coûteux et retentissant, à mettre au débit du système visiblement incompétent qui gère la vallée de la Gorre.

Autre question : qui va rembourser l'argent public ainsi dépensé en vain par l'Etat et des collectivités territoriales ?

Incidemment, on apprend qu'IKEA avait soumis son contrat de fabrication à UNE CONDITION ESSENTIELLE :
UNE IMPORTANTE MISE DE FONDS PROPRES DE LA SOCIETE BIL via l'entité SKYLAB !

On constatera que ce n'est pas la VERSION DES FAITS que les diverses instances qui ont SUBVENTIONNE avec l'argent public ont PRESENTE aux citoyens et aux médias !!!

Des élus auraient-ils menti à la population ou ces élus auraient-ils été trompés ? Cette question se posera aussi et sera posée.

Selon ces structures électives, le contrat avait été claironné acquis et sûr. Ce qui n'était donc pas le cas........

Malgré l'afflux surprenant de fonds publics dans ce curieux projet, la mise de fonds exigée par IKEA n'a pas été suffisante :
RESULTAT, BIL est LIQUIDEE et 31 salariés de plus sont au chômage, ce qui, au passage, ne vas pas aider non plus les finances de la communauté de communes et de la commune de Saint Laurent sur Gorre.

Ceci dit, IKEA-France, comme sa maison mère suédoise, ont connu depuis quelques mois des scandales bien ennuyeux, scandales pouvant éclairer le désastre annoncé plus haut..

IKEA-France voit ainsi de présumées pratiques peu éthiques être dévoilées et portées sur la place publique, avec enquêtes judiciaires à la clé, à la demande du syndicat Force Ouvrière en France :


Heureusement, en vallée de la Gorre, un élu qui se reconnaîtra avait évoqué le « sérieux » de ce groupe lors d'une réunion d'élus en 2011.

Voici cet élu quelque peu penaud maintenant à la lecture de l'actualité réente, de la liquidation de la société BIL et, surtout, de la reconnaissance par la direction suédoise du groupe de « pratiques contraires à notre éthique en France » !

Mais, visiblement, IKEA est la cible d'un déballage qui s'accélère avec les mois qui passent, en France, en Allemagne et jusqu'en Suède.

Que dirait ainsi notre élu si admiratif naguère du groupe IKEA à la lecture de ce que ce site décrit comme des « méthodes staliniennes de suppression graphique des femmes » ?


Quant à l'amour et au respect de la nature, IKEA fait face à des accusations de nombreuses ONG sur ce sujet aussi :


Mais, la recherche des coûts les plus bas possibles en faveur des bénéfices d'IKEA a parfois des retombées très instructives sur un passé qui n'est pas vraiment brillant pour le groupe.

Ce lien venu de la télévision suédoise en atteste :


Et les témoignages venus d'Allemagne sont accablants pour IKEA et son PDG fondateur, considéré en Suède comme un ancien pro-nazi :


Bref, certains mauvais esprits en vallée de la Gorre estiment que le choix annoncé de la SARL SKYLAB, dotée subitement et fortement en subventions publiques, pour produire des cadres en bois pour IKEA, aurait pu relever de la même recherche acharnée du moindre coût pour le groupe, comme cela avait été le cas lorsque les prisonniers politiques en ex-RDA ont travaillé gratuitement pour IKEA, avec l'accord des autorités dictatoriales du pays de l'époque .

Grande différence de stratégie : avant 1989, IKEA faisait travailler dans des conditions inhumaines des prisonniers politiques. Aujourd'hui, en Haute Vienne, le groupe entendait faire garantir ses contrats en exigeant des mises de fonds importantes, comme une sorte de caution.

On n'ose pas imaginer que les subventions publiques aient pu servir à présenter à IKEA, de manière artificielle, une société en liquidation depuis 2010 comme une société disposant de fonds propres suffisants......

Bref, l'éthique d'IKEA aurait-il pu se concilier en Haute Vienne avec argent public !

Un scandale ? Vous avez dit « scandale » ?



Rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
( rédigé et mis en ligne le 30 octobre 2012)












dimanche 28 octobre 2012

Défense des communes rurales et licenciements de masse en Europe
















Ci-dessus une photo de manifestation des maires ruraux de France contre l'inégalité des dotations budgétaires de l'Etat aux commues selon qu'elles sont rurales ou urbaines. Un citoyen des villes vaut 128 euros pour sa commune et seulement 64 euros, la moitié dans les communes de moins de 3500 habitants.

Est-ce normal et surtout un signe de l'égalité des citoyens au sein de la République une et indivisible? La question appelle la réponse par simple logique.

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Bonjour,


En cette fin d'année 2012, un spectre bien vivant, mais mortifère, hante l'Europe : son nom effrayant est « licenciements de masse ».

Dans les plus hautes sphères de l'économie mondialisée, les plus honnêtes avouent que la situation économique du monde, mais surtout en Europe, est devenue « incontrôlable ».

Quelques informations, non-exhaustives, données par ce lien montre l'ampleur des vagues de licenciements massifs qui frappent tous les pays d'Europe, l'euro et l'Union européenne ne protégeant pas les salariés face à ce tsunami de malheurs et de pauvreté qui s'abat sur les peuples.


Les causes apparentes- énoncées par les spécialistes- sont le rapatriement des capitaux vers les pays d'origine de ceux-ci, et pour l'Europe, principalement vers les Etats-Unis, du fait de la crainte causée par la crise sans cesse plus grave de l'euro.

Pour avoir quelques idées sur le sujet, sans l'épuiser, ce lien est instructif :


En résumé, des grosses entreprises américaines ayant investi en Europe se précipitent en bloc pour abandonner le continent. Du coup, mêmes les banques suisses en sont aussi à licencier en masse :


C'est dire aussi que la crise systémique touche maintenant le cœur du système : les banques et leurs appendices spéculatifs, y compris les établissements "off shore"!

Pendant que des pans entiers de l'économie européenne s'écroulent avec des dizaines de milliers de licenciements annoncés chaque jour ou presque, en France, le gouvernement veut que son parti godillot, le PS, « garde la nuque raide », ce qui, face aux événements en cours, paraît une attitude à la fois suicidaire, vaine et aberrante !

Tandis que les emplois sont « massacrés » ( comme le dit avec un mot frappant un syndicaliste de Haute Vienne), ce phénomène de masse ayant des conséquences humaines et sociales très graves, la résistance de la population à cette situation se réfracte jusque et y compris dans l'Association des Mairies Ruraux de France (AMRF) qui a récemment tenu son Congrès.

Des résolutions fort intéressantes y ont été adoptées par les maires participants et nous avons souhaité que les habitants de notre vallée puissent y avoir aussi accès, du fait de l'intérêt collectif manifeste des textes votés :

Motion: « Finances locales, établir l'égalité répulicaine »


Motion : « Démographie médicale, les maires ruraux appellent au secours »


Motion : «  les maires ruraux de France font cause Communes »


Ainsi, en vallée de la Gorre, si des élus ne faisaient pas circuler vers les habitants ces motions des maires ruraux essentielles pour la démocratie dans les communes de nos campagnes, mais aussi pour une fiscalité humaine, sociale et juste, notre blog assure le travail de nécessaire information sur ces motions des élus des communes de mons de 3500 habitants à la population.

Plus d'informations détallées sur ces sujets et d'autres avec le site Internet de l'AMRF :


Nous le disions récemment « gouverner, c'est prévoir », et prévoir, c'est suivre avec attention et les yeux ouverts les évolutions d'une situation de plus en plus critique, ceci afin d'anticiper problèmes et difficultés au bénéfice de la population.

A défaut d'élus qui, ici ou là, ne prévoient pas, ne préparent pas et n'informent pas, notre blog INFORME, PREVOIT, ORGANISE, PREPARE, afin que, prochainement, communes et communauté de communes de notre vallée fonctionnent vraiment au service exclusif, permanent, exigeant, des citoyens du canton et en accord avec les principes fondateurs de la République.



La rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
(rédigé et mis en ligne le 29 octobre 2012)







vendredi 26 octobre 2012

REOMI et seuil de tolérance sociale à l'austérité






















Ci-dessus, une phrase sensée et vraie qui se dresse avec force contre les politiques d'austérité qui ne font que préparer des catastrophes collectives d'une ampleur continentale.

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Bonjour,


C'est un sondage qui fait réfléchir, et pas seulement en haut lieu, à peine 5 mois après un changement de têtes au gouvernement et au Parlement :


Visiblement, un seuil de tolérance aux politiques dites d'austérité a été franchi en France ( mais pas seulement ici) et cela augure très mal de l'atmosphère générale que rencontrent les décisions du gouvernement et des autorités publiques en général, y compris au niveau local.

Ce franchissement d'un seuil de tolérance social aux politiques de régression de même nom pourrait en premier lieu viser les politiciens des partis institutionnels, comme ce sondage semble en atteste::


Par ailleurs, ces mêmes politiciens perdent chaque jour plus les restes de toute crédibilité dans l'opinion publique, comme dans ces affaires qui se rajoutent à tant d'autres :




Pour revenir dans la vallée de la Gorre, à notre petit niveau cantonal, la REOMI fait parler de nouveau d'elle avec sa baisse annoncée de 15% DE LA PART FIXE par la Communauté de communes. 

Une baisse intéressante et non-négligeable annoncée avec fracas après une REOMI qui se caractérisait à SA NAISSANCE par une FORTE HAUSSE de la redevance pour les ordures ménagères !

Visiblement, parmi les élus de la Communauté de communes, on sent aussi le sens du vent et le ras le bol montant des habitants. Notre peite vallée est bien en prise avec les processus nationaux et européens en matière de rejet des politiques d'appauvrissement généralisé.

L'annonce d'une REOMI qui baisse est donc un geste indicatif d'une prise en compte, partielle et momentanée, d'une situation globale incontestable.

Ceci dit, dans le style « publicitaire », le document de la Communauté de communes annonçant cette baisse est assez cocasse :
ainsi, il évoque un classement haut viennois des cantons en ce qui concerne les ordures ménagères, puis des chiffres départementaux et nationaux, le tout sans aucune source de référence permettant de vérifier la qualité, les dates comparées et la véracité des propos tenus.

Sur la baisse notée du tonnage des ordures ménagères dans notre vallée, Monsieur Blond avait, en mai 2009, donc AVANT la mise en place de la REOMI, déjà indiqué que les chiffres étaient à la baisse sur le canton, voir sa déclaration en page 2. Ce lien en fait foi :


 On en conclura que la REOMI a certes modifié la DESTINATION PAR REPARTITION des ordures ménagères, mais n'a pas modifié un processus ancien et général de baisse globale du tonnage.

Quant à l'information relative à la primauté de la REOMI en Haute Vienne attribuée à la Communauté de communes de la vallée de la Gorre, il est intéressant de souligner que, visiblement, si elle se vante d'être la première à avoir imposé la REOMI, d'autres structures similaires ont fait de même au même moment en Haute Vienne, comme ce lien le prouve, ce qui démontre que l'idée, née au Grenelle de l'Environnement, était et est toujours dans l'air du temps, politique et administratif :


Ainsi, ce lien démontre que la Communauté de communes de la Vallée de la Gorre avait souhaité une étude avant de lancer cette REOMI ( étude votée en mai 2009), ce qui démontre que les élus n'étaient pas assurés des "bienfaits" possibles de ladite REOMI :


Mais, en ce qui concerne l'action en faveur de la REOMI comme principe, ce lien prouve qu'une élue de Haute Vienne a été plus REACTIVE que nos élus locaux en vue de développer une REOMI au niveau de l'ensemble des communes de France, et ce dès 2008 :


Enfin, sur la question des décharges sauvages, on s'interroge sur la phrase indiquant que « pour le moment, on n'observe pas d'augmentation des dépôts sauvages ».

Le texte fait-il allusion au nombre de dépôts sauvages ou à leur volume, ou aux deux paramètres de ce problème ? La chose n'est pas très claire. Par ailleurs, la notice d'information ne nie pas l'existence de tels dépôts.....et se tait sur leur traitement!

Conclusion : les tendances lourdes enregistrées depuis plusieurs années au niveau local se poursuivent : DIMINUTION du poids des ordures ménagères par habitant, AUGMENTATION de la volonté et de compréhension de la nécessité du recyclage, HAUSSE du compostage.

Sur le plan gestionnaire : il sera observé qu'après avoir voté une REOMI qui faisait augmenter fortement les charges des résidents, les élus communautaires votent une baisse de la partie fixe, mais pas de la partie variable (celle la plus injuste socialement au regard du nombre de personnes par foyer) !

Vous avez dit « incitatif » ?



La rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
( rédigé et mis en ligne le 26 octobre 2012)










mercredi 24 octobre 2012

La locomotive allemande de la zone euro en marche arrière !













Ci-dessus une locomotive à vapeur allemande rénovée. A l'image de l'économie allemande depuis 1945. Seul problème: la locomotive économique allemande, qui tirait en soufflant de plus en plus fort la zone euro, est dorénavant en marche arrière.... Nous en parlons parmi les premiers, sachant que, bientôt, tous les médias importants vont devoir évoquer cette situation. "Gouverner, c'est prévoir", dit le proverbe, chacun en tirera ses libres conclusions.

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Bonjour,


Nos grands médias n'en parlent pas (encore) beaucoup, mais pour la zone euro, l'heure de vérité approche entre dissensions de plus en plus dislocatrices, hausse accélérée du chômage de masse et dettes qui continuent à croître sous les discours aspetisés de dirigeants de plus en plus éperdus.

L'économie allemande, appelée la locomotive de la zone euro, est entrée en récession, comme le dt cet article venu d'Outre-Rhin, malgré les avis des « experts économiques français » :


En clair, les économistes à l'ouest du Rhin n'ont rien vu (ou voulu voir) venir de la récession à l'est du Rhin, une récession de l'économie censée porter toutes les difficultés croissantes de la zone euro sur ses épaules désormais bien fragiles!!!

Pourtant, un organisme connu, l'OCDE, avait alerté sur ce risque pour la France et l'Allemagne dès le mois dernier, mais dans un silence médiatique assourdissant. La preuve avec ce lien :


Cependant, le chômage en France, mais aussi dans toute la zone euro progresse « au rythme d'un cheval lancé au galop », selon un observateur hollandais.

Face à ces mauvaises nouvelles qui s'accumulent, les gouvernements s'affichent comme « d'une totale impuissance », au moins en apparence, d'autant que les discours de plus en plus vides ne cachent plus la réalité de plus en plus désastreuse.

Au niveau local, la réforme des collectivités locales de 2010 devrait elle-même être « réformée », transformant l'organisation du pays en une accumulation de structures qui sont aussi nombreuses qu'inefficaces au regard du bien-être final de la population (déserts médicaux, fermeture et réduction des services publics, coûts fiscaux en hausse, inefficacité, voire opacité gestionnaire des diverses strates créées, etc..... ).

Au bout du compte, le constat sur la décentralisation initiée en 1983 sous le mandat de François Mitterrand est accablant :
le pays est devenu un « millefeuille » juridico-administratif dont les coûts ont explosé sans rien améliorer du sort des populations, mais un « millefeuille » où, des autonomies financières annoncées et proclamées, il ne reste que des ruines appauvries, tandis que tout est décidé de manière hyper-centralisée par les Ministères, voire par la Commission européenne, quand ce n'est pas sur ordre direct du Fonds Monétaire International (FMI) via Bruxelles !

La vallée de la Gorre donne, de ce point de vue, une image, ni pire, ni meilleure qu'ailleurs, de la situation qui résulte de 30 ans de « réformes structurelles successives et accumulées des territoires ».

Ceci dit, chacun constatera que, en 30 ans, le canton a été le lieu d'un recul économique et social évident, et que, plus les élus discouraient sur leurs actions, plus l'état de la population tendait à l'appauvrissement, plus le chômage.montait et plus les activités économiques périclitaient.

Le décalage entre la parole publique et la réalité vécue au quotidien par les citoyens est devenu un abîme.

Le fait que la locomotive économique de la zone euro ait commencé à rouler en arrière est, dans ce contexte, une INFORMATION CAPITALE pour comprendre la marche des événements, car annonciatrice de troubles graves à venir dans les 17 pays ayant l'euro comme monnaie commune..

« Comprendre les faits intelligemment pour agir dessus efficacement », tel devrait être le mot d'ordre de gouvernants et/ou de représentants du peuple soucieux du présent et de l'avenir du pays.

Apparemment, cela est loin d'être le cas, en vallée de la Gorre comme à Paris, de haut en bas du « millefeuille » appelé France, un pays dont la situation se dégrade à vue d’œil.



La rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
( rédigé et mis en ligne le 25 octobre 2012)