Ci-dessus, le Titanic coulant avec ses passagers qui avaient cru les mensonges du capitaine et du constructeur sur le fait que le navire serait sauvé car il était, selon eux, "insubmersible". On connaît la suite et la fin de l'histoire. Seuls, celles et ceux qui n'avaient jamais eu confiance dans les dires des deux responsables purent trouver à temps un canot pour s'échapper. Les autres sombrèrent avec le bateau. Il semble que la zone euro soit le remake de la fin de ce navire célèbre. La question est: qui croit encore ses capitaines et ingénieurs? Qui a envie de sombrer corps et biens dans une crise sans fin?
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Bonjour,
Alors que l'économie du pays approche à grands pas, chiffres à l'appui, de la récession, et une récession aussi brutale que sévère et prévisible, la population a assisté en quelques heures d'écart à des choses presque incroyables tant les mots ont été brutalement contredits par les faits.
Le Président Sarkozy, qui est aux abois politiques, entouré par les scandales, affaibli par le déclin économique et politique de la France en Europe et dans le monde, a essayé de faire croire- pour quelques heures et seulement à des naïfs- que la zone euro et l'euro étaient sauvés.
La salive de ses déclarations n'était pas encore séchée que la réalité lui revenait sans avertissement au visage: les Bourses recommençaient à baisser, et, cette fois, c'est l'Italie qui générait cet effondrement.
Et le feu roulant des évènements ne s'arrêtait pas là.
Alors que le parti du Président, sa presse et ses amis se mettaient à regarder la Chine comme le «sauveur de l'euro », voilà que le Président du fameux FESF- Fonds Européen de Stabilité Financière (un Fonds sans argent pour le moment) revenait de Pékin avec de vagues promesses, mais rien de concret:
Commentaire en off, quelque peu cynique, mais au moins clair, d'un haut responsable financier chinois à des proches et des journalistes proches du pouvoir:
«Quel intérêt aurions-nous à les aider maintenant, alors que, plus affaiblis encore, ils nous mangeront dans la main, prêts à nous vendre tous leurs biens pour une bouchée de pain, car ils se sont engagés sur la voie du bradage complet de leurs économies, comme ils l'ont fait pour la Grèce en la sacrifiant sans pitié ».
En résumé, Nicolas Sarkozy n'a rien sauvé du tout. Il a participé, avec ses collègues, à couler plus vite le bateau euro et la zone du même nom. Pire encore, en poursuivant la logique suicidaire des crises à répétition qui assèchent les finances des pays de la zone et, au-delà, provoquent des colères comme en Grande-Bretagne, où certains, de plus en plus nombreux, exigent la sortie du pays de l'Union européenne, les dirigeants européens se sont passés eux-mêmes la chaîne de la soumission absolue aux marchés financiers, et en premier lieu, aux spéculateurs chinois.
L'un de ces investisseurs-spéculateurs, contacté par nos soins à Shanghaï, nous livre crument son point de vue:
« La crise de la zone euro est en voie d'aggravation rapide. Rien ne peut la stopper car c'est la structure qui est en cause. Bientôt, nous pourrons racheter à bon prix entreprises, banques, aéroports, ports, comme nous l'avons fait en Grèce. C'est toute la zone euro qui va devenir pour nous une immense Grèce, un marché de ventes à l'encan. Nous avons en notre faveur la patience et les fonds, et les politiciens européens travaillent de fait pour nous ».
Pour les citoyens qui croiraient que cela est une position individuelle, sans lien avec la réalité, voici l'autre côté du miroir de cette réalité, vue du côté français et européen:
Pendant que la France vit au rythme des annonces de milliers de licenciements chaque jour, voici que l'Espagne tend à indiquer que sa situation va aussi chavirer:
Comme on le constatera avec ces faits publics et réels, loin des discours vides d'un Président paniqué par ses erreurs tragiques et son incompétence formidable en matière économique, la zone euro n'est pas sauvée.
Elle coule plus vite et plus fort.....
Vallée de la Gorre: force reste à la loi et au droit
C'est la saga dont nombre de nos lecteurs se régalent: celle des avanies de la mairie de Saint Laurent, cette mairie qui stupéfie par ses délibérations qui frisent les ordres fous du Roi Ubu.
7 mois après le dépôt en Tribunal Administratif de Limoges d'une demande de citoyens sur LES 2 FAMEUSES PFRE, l'avocat de la mairie est resté silencieux!!!
La raison en est assez simple: il est difficile, même pour un avocat parisien venant en Limousin tenter de convaincre les citoyens de la véracité de deux illégalités, de contredire l'Etat et sa doctrine administrative en matière de textes de Santé publique! Très compliqué surtout quand les documents publics s'accumulent contre les positions ridicules qu'il doit défendre!!!
Il est aussi très compliqué pour le ténor du barreau parisien de prouver que la mairie peut se faire rembourser des travaux de raccordement à l'égout qu'elle n'a JAMAIS entrepris, mais qui ont été réalisés par les habitants, à leurs frais, ou qui sont en cours en cette année 2011!!!
Dans un autre dossier, tout aussi perdu par avance, l'avocat de la mairie a essayé, vainement, de contredire la loi et l'Etat, encourant les foudres du Ministère compétent qui en a assez de ces errements stériles, foudres tombées sur la mairie récalcitrante au respect strict des textes en vigueur.
Bref, la saga des délibérations folles de Saint Laurent est en voie de s'achever piteusement.
De la PRE erronée aux PFRE illégales, la mairie concernée aura perdu des plumes, mais surtout elle aura montré aux habitants ses incapacités à dialoguer avec la population, à essayer d'appliquer les lois et à gérer une commune avec sérénité et efficacité.
Quand le jour viendra de chasser l'équipe municipale en place, beaucoup d'électeurs auront cette saga ahurissante de bêtise et de mauvaise foi combinées en mémoire.
La rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
( rédigé et mis en ligne le 28 octobre 2011)
Ci-dessous, une image prémonitoire d'explosion de la zone euro, une structure qui ne pouvait avoir d'avenir dans le cadre économique actuel de concurrences effrénées.