Ci-dessus, le drapeau de l'Union européenne redessiné par des manifestants en Grèce, en Italie et jusqu'en Irlande, avec des barbelés montrant la zone de dictature des marchés spéculatifs qu'est devenue le zone euro. Quant à nos analyses et pronostics, ils sont confirmés toujours plus chaque jour par les faits. Seul hiatus: la soumission des élus du peuple aux spéculateurs qui atteint des profondeurs honteuses.
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Bonjour,
Une nouvelle fois, les pronostics de notre blog citoyen se trouvent à la fois vérifiés par les événements et aussi les prévisions des autorités au sommet de l'Union européenne.
Voici quelques semaines, nous avions déduit de la situation générale en développement en Europe qu'une violente récession allait en être la première conséquence aussi logique que désastreuse.
A ce moment, de tous côtés, certains avaient taxé notre blog de « pessimisme ».
Or, voilà qu'un commissaire européen, et pas n'importe lequel, explique en termes pour l'heure prudents que tout se conjugue pour une récession forte dans la zone euro.
Pendant ce temps, celui qui devrait sauver le monde de la crise, Nicolas Sarkozy, appelé aux Etats-Unis « Little big man » (grand petit homme), se retrouve ridiculisé par le flot continu des mauvaises nouvelles quotidiennes qui prouvent, même aux plus bornés, que la crise n'est ni finie, ni résorbée.
Ce que prouvent à l'opinion publique les cas récents de la Grèce et de l'Italie, et les attaques concentrées et délibérées des spéculateurs contre la France maintenant, est que la démocratie est à l'agonie en Europe.
En effet, tous les médias le constatent et le répètent : ce ne sont plus les citoyens, les peuples, les électeurs qui choisissent ou chassent leurs dirigeants selon leurs aspirations légitimes, ce sont les marchés, en clair les spéculateurs qui font et défont les gouvernements de l'Europe à leur seule guise et pour leurs seuls intérêts
Il en a été ainsi en Grèce et en Italie. Demain, il pourrait en être logiquement de même en France, en Espagne et au Portugal.
Pire encore, les spéculateurs installent directement aux commandes des Etats leurs serviteurs les plus méritants, notamment banquiers et économistes.
Quant aux Parlements, ils ne sont plus les représentants, même très éloignés, du peuple, mais de simples chambres d'enregistrement des décisions que les spéculateurs font adopter à la BCE (banque Centrale Européenne), en Commission européenne ou au sein de l'euro-groupe.
Même les députés européens, qui n'ont jamais eu le moindre pouvoir sur rien, sont dorénavant ouvertement traités comme s'ils n'existaient même pas.
Chose ahurissante : députés et sénateurs français, toutes couleurs politiques confondus, se taisent devant cette anéantissement manifeste de toute démocratie, donc de leurs dernières prérogatives, et derrière, du restant de leur utilité sociale autant que politique.
Tous se plient en silence, comme leurs prédécesseurs avaient tu leur conscience en juin 1940 (sauf 80) pour placer un Maréchal non élu au pouvoir afin de soumettre la France aux besoins du régime hitlérien.
La différence entre 1940 et 2011 est que, pour voter les pleins pouvoirs à Philippe Pétain, valet de Hitler, 80 députés avaient quand même osé refuser de se vautrer dans la honte et l'ignominie.
En 2011, pas un député, pas un sénateur, n'a crié haut et fort qu'il refusait l'asservissement de tout un pays, de son peuple, de son Etat, de son administration aux seuls intérêts des spéculateurs dont l'objectif connu, annoncé, revendiqué, logique de leur point de vue, est de faire de la France un pays divisé entre zones utiles (rentables) et zones inutiles (non-rentables).
La question se pose avec une acuité croissante : qui va donc se lever afin de refuser de marcher à la catastrophe collective ?
Tout indique que nous sommes à la veille de graves événements et de brusques changements dans l'état d'esprit de la population, en relation avec ces faits jamais vus.
Colère, indignation, révolte sont les mots qui parcourent les discussions au sein de la population, en France, mais aussi en Grèce, Italie, Espagne, Irlande, Portugal et ailleurs.
Et le spectacle de ces députés et sénateurs couchés, ensemble, de tous partis institutionnels, dans la servilité aux spéculateurs-destructeurs de l'économie réelle et de la société civilisée ne peut que provoquer aussi de très rapides changements d'opinions contre ces partis « à plat ventre ».
Pendant ce temps, la vie de nos « ex-intouchables » révèle des tares qui donnent la nausée et génèrent le dégoût :
Et dans ce contexte nauséabond, la crise européenne agit comme un levier de crise dans le monde :
Etrangement, les Etats et les banques d'Asie, dont plusieurs Etats européens attendaient leur salut, ne manifestent donc plus de confiance dans le destin de la zone euro. Là aussi, les espoirs du Président et du PS en une aide extérieure se trouvent détrompés.
Pendant ce temps, en vallée de la Gorre, les mairies vont, dans ce contexte, préparer leurs budgets 2012. Il risque d'y avoir de grosses surprises, et pas des bonnes pour les citoyens.....
La rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
(rédigé et mis en ligne le 10 novembre 2011)
Ci-dessous, un dessin satirique sur les réalités nouvelles de la spéculation alimentaire qui provoque une montée incessante des prix de l'alimentation pour les populations du monde et donc de l'inflation.
