Ci-dessus, vue d'un des manifestations de masse en Espagne contre l'austérité imposée par les spéculateurs, le FMI, la BCE et l'Union européenne via le gouvernement du pays au peuple espagnol. La situation de crise politique et sociale est devenue une évidence. Quant à la situation des banques du pays, elle est des plus catastrophiques après des années de bulle immobilière.
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Bonjour,
Ces jours-ci, les mauvaises nouvelles pour la France et la zone euro
se succèdent en rafales, faisant naître ce commentaire d'un
analyste financier « rien ne va plus ».
D'abord, la gifle chinoise à Airbus du fait de la taxe carbone
européenne est donc bien confirmée officiellement, et elle est
porteuse de lourds symboles en forme de claires représailles
incluses dans le contrat passé entre China Eastern et Boeing,
avec en surplus des commentaires très durs pour les Airbus :
Alors que cette gifle résonnait encore dans les hautes sphères
européennes et françaises, l'Espagne accumulait les mauvaises
nouvelles en série .
D'abord, la reconnaissance d'une violente récession qui pourrait
durer plus de 18 mois selon nombre d'experts :
Ensuite, les notes de 9
banques espagnoles sont dégradées par l'agence de notation Standard
and Poor's :
Comme si ces nouvelles ne
suffisaient pas à favoriser un pessimisme général, voici que l'O I
T (Organisation Internationale du Travail) donne des chiffres sur les
conséquences dramatiques des politiques d'austérité qui font
frémir :
Concernant
la situation « peu brillante » de la zone euro, le
magazine financier « les Echos » fait le point des
problèmes principaux de la zone avec un panorama de quelques pays en
difficulté :
Les
élus, les habitants de notre vallée et les salariés de la SAUR
liront avec intérêt ce lien qui évoque aussi des élus locaux
soutenant Joël Séché face à la SAUR et surtout précise que la
SAUR pourrait désormais « tomber » dans les mains d'un
fonds d'investissements américain, ce que les élus locaux clients
de la SAUR avaient refusé en 2007 :
Si
cette hypothèse qui conclut l'article se réalise, il est évident
que les tarifs vont s'envoler, que les salariés de la SAUR vont
subir une situation de pression forte et que les contrats avec les
communes et les syndicats de communes devront être revus à la
lumière des évolutions annoncées.
De
nouveau, notre position de principe sur le retour
en gestion publique directe de l'eau potable et de l'assainissement
public est vérifiée par les faits.
Faute
de réagir à temps et de préparer dès maintenant cette option de
plus en plus inévitable, les élus du syndicat
des eaux Vienne-Briance-Gorre risquent de se retrouver piégés dans
une convention dont les données financières seront définies par un
fonds américain
dont l'attention pour l'intérêt public est inexistante, car toute
entière fixée sur les critères exclusifs de rentabilité maximale.
Bref,
ce que les élus locaux ont voulu éviter en 2007 les menace
aujourd'hui directement. Encore un échec du quinquennat finissant
qui retombe sur les épaules des élus locaux et des citoyens des
petites communes.
La
rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des
environs
(
rédigé et mis en ligne le 30 avril 2012)
Ci-dessous, un portrait d'Olivier Brousse, Directeur Général de la SAUR, entreprise confrontée à une crise grave en interne, mais aussi à un déficit qui s'accroît, à un endettement lourd et à la menace immanente d'un rachat par un fonds de pension américain, nommément le fonds Oaktree.
La situation est donc compliquée, mais cela est encore plus vrai pour les élus du syndicat des eaux Vienne-Briance-Gorre qui sont dorénavant pris entre le marteau de leurs illusions et l'enclume des réalités nées de l'échec du mariage industriel Séché Environnement- SAUR.