Ci-dessus une couverture de livre qui résume bien les analyses et observations pouvant être faites sur le très curieux dossier de la mort de la société B I L et de l'octroi dans des conditions discutables de subventions publiques à destination de la minuscule SARL Skylab sise à Saint Laurent sur Gorre.
Il importe de savoir comment, pourquoi et par qui les les élus du Conseil Régional, de la Communauté de communes et l'Etat ont été abusés avec un contrat non assuré présenté comme acquis. L'heure des explications a sonné et il convient que ceux qui ont annoncé des faits UNEXACTS, voire FAUX s'en expliquent devant les élus et la population.
Il importe de savoir comment, pourquoi et par qui les les élus du Conseil Régional, de la Communauté de communes et l'Etat ont été abusés avec un contrat non assuré présenté comme acquis. L'heure des explications a sonné et il convient que ceux qui ont annoncé des faits UNEXACTS, voire FAUX s'en expliquent devant les élus et la population.
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Bonjour,
Plus les observateurs
avertis se penchent sur l'affaire B I L- SARL Skylab et la liquidation
de la société B I L, plus des choses bizarres, voire
ahurissantes apparaissent à leurs yeux.
Ainsi, comme un PDG
belge s'en étonnait légitimement, lui qui dirige une grosse société
vraiment liée au bois, la minuscule SARL Skylab ne
pouvait vraiment pas présenter l'image d'une société capable de prendre
en charge un IMMENSE CONTRAT comme celui invoqué, en
l'occurrence avec le groupe international IKEA.
En effet, la SARL Skylab,
outre qu'elle n'avait ni salarié, ni locaux adaptés à cette ambition, ni machines pouvant
permettre de produire des cadres en bois conformes au cahier des charges d'IKEA, n'avait (et à ce jour n'a toujours) pas de comptes
déposées à Infogreffe depuis le 31 décembre 2010 (durée légale de retard admise: 18 mois- on en est à 23!), pas de salarié
indiqué en 2010 (en 2009, elle annonçait 0 salarié), un capital de 591390
euros, et un chiffre d'affaires 2010 …...de 18700 euros !!!)
Notre source très fiable
sur ces données :
Et c'est cette SARL sans
lien avec le secteur du bois, sans salarié, avec un chiffre
d'affaire 2010 qui ne permettait pas même de payer un salarié au
SMIG et les charges annexes à ce dernier, qui aurait été
supposée avoir obtenu un IMMENSE CONTRAT avec IKEA, un groupe
international ?
Difficile
de croire à ce conte de fées trop beau pour être accepté sans
de solides vérifications!
Est-ce une histoire à
dormir debout sortie tout droit des contes des 1001 nuits ou une
fable pour personnes décervelées qui nous a été servie depuis mai
2011 afin de faire croire que la société B I L allait pouvoir rebondir, même sous un autre nom?
La question se pose de
plus en plus nettement, largement et publiquement.
Selon les mots d'un
habitant de notre vallée, "cette affaire invraisemblable relève
d'une véritable histoire de fous".
Cet habitant, qui a
quelques solides connaissances en matière économique, ne croit pas
un instant que la SARL Skylab aurait pu même essayer de
convaincre des banques de prêter 3,2 millions d'euros à la très endettée société
B I L pour redémarrer sous son nom commercial, la somme indiquée étant de plus 6 fois le capital social de la SARL Skylab!!!
Il estime que les
informations diffusées en 2011 sont absurdes et insensées.
Un
avis que nous partageons avec d'autres spécialistes financiers
interrogés, dont un cabinet d'affaires parisien que nous avons joint sur ce dossier.
Pour ce cabinet
spécialisé dans les affaires et les contrats INTERNATIONAUX,
interrogé par nos soins, nulle personne sensée des milieux
d'affaires ne peut croire une seconde à la version donnée et
répercutée par les médias en 2011 sur le contrat subitement acquis avec IKEA par une
PETITE SARL RURALE SANS SALARIE...
La raison essentielle
de cette position: comment B I L et/ou la SARL Skylab, l'une en
redressement judiciaire à l'époque et endettée jusqu'au cou,
l'autre avec un chiffre d'affaire ridicule, auraient pu sérieusement retenir l'attention du groupe IKEA pour un contrat d'une telle
ampleur?
De plus, le responsable
de ce cabinet pointe le fait qu'aucune banque ne pouvait financer,
avec ce contexte très « improbable », une demande
de 3,2 millions d'euros, au vu de l'état des deux sociétés
impliques (l'une endettée et en voie de faillite, l'autre sans
activité significative).
Comme
le contrat annoncé n'a jamais été publié par aucune des parties,
comme on a appris en septembre 2012 seulement que le fameux
contrat INVISIBLE reposait en fait sur une CONDITION FINANCIERE PREALABLE –
non annoncée en 2011-, le spécialiste interrogé par
notre blog conclut que cette affaire lui paraît « rocambolesque »
et il est fort étonné que des pouvoirs publics
en Limousin aient pu ajouter foi à de telles allégations sans plus de contrôle
préalable à l'octroi de subventions publiques importantes!
Là aussi, nous
partageons son analyse affinée et son étonnement incrédule.
Nous jugeons fort
curieux, et pour le moins embarrassant pour les autorités impliquées
dans cette affaire, qu'elles n'aient pas été INFORMEES AVANT
septembre 2012 de la « CONDITION FINANCIERE PREALABLE » imposée par
IKEA.
En effet, tout au long de
l'année 2011, les réunions d'élus et de hauts fonctionnaires ont à
chaque fois claironné que le contrat était signé, acté et
définitif! Selon eux, l'avenir était radieux. Nous avons le résultat final sous les yeux..
Par ailleurs, nous avions
trouvé étrange que, depuis le début de ce dossier très spécial,
le groupe IKEA, en général très attaché à sa communication et à son
image, soit resté silencieux sur ce contrat.....
Selon le juriste en
affaires consulté, cette affaire nécessite de la part des
autorités publiques visiblement FLOUEES et MANIPULEES dans ce dossier une enquête
publique approfondie, voire des suites judiciaires s'il
s'avérait qu'élus locaux, Etat et Conseil Régional avaient été
sciemment trompés sur la réalité exacte de ce contrat invisible,
dont la condition préalable n'avait pas été, dès le début,
indiquée aux élus et à l'Etat, et surtout AVANT l'octroi de subventions
publiques importantes.
Nous souhaitons, dans l'intérêt de toute la population
du Limousin et de la vallée de la Gorre, une ENQUETE PUBLIQUE
DETAILLEE sur cette affaire jugée par beaucoup « très
curieuse » et pleine de zones d'ombre très
ennuyeuses.
Le Conseil Régional, la Préfecture de Limoges et
le Conseil de la Communauté de communes ont le devoir commun,
au nom des citoyens, de faire toute la lumière sur ce dossier
bien sombre, puisque plus de 986000 euros de fonds
publics (selon nos calculs sauf erreur ou omission) ont été perdus à cette heure pour un résultat
désastreux, sans parler de la garantie demandée aux élus de
la vallée de la Gorre pour un montant de 500000 euros.
Sans vouloir établir des parallèles déraisonnables,
une telle enquête publique permettrait de vérifier que les élus
concernés n'ont pas été victimes de pratiques discutables, voire
déshonnêtes; comme celles mises à nu dans le Pas de Calais vis à
vis d'élus et militants PS qui semblent avoir gravement dérapé :
Ainsi, il serait
souhaitable que cette enquête publique élucide des points
litigieux, comme le fait que l'avocat de la Communauté de
communes de la vallée de la Gorre avait VALIDE auprès des élus la
réalité acquise et assurée du contrat avec IKEA, alors qu'on a
découvert récemment que ce contrat ETAIT CONDITIONNE TOTALEMENT à
un apport de fonds propres en faveur de B I L et/ou Skylab de 3, 2 millions d"euros.
On peut légitimement se demander si le contrat remis à l'avocat parisien- Me Xavier Matharan- était un faux car ce juriste n'a JAMAIS évoqué la CONDITION FINANCIERE PREALABLE, en tout cas selon les procès-verbaux du Conseil Municipal de la commune de Saint Laurent sur Gorre et du Conseil de la Communauté de communes de la vallée de la Gorre.
Comme on ne peut pas croire que cette clause ESSENTIELLE du VRAI CONTRAT- si proposition de contrat il y a vraiment eu- n'ait pas sauté aux yeux de cet avocat dès lecture attentive, nous sommes fondés à supposer, la bonne foi de l'avocat étant chose évidente, qu'un document faux ou falsifié lui a été remis, document présentant le contrat comme ACQUIS DEFINITIVEMENT.
On peut légitimement se demander si le contrat remis à l'avocat parisien- Me Xavier Matharan- était un faux car ce juriste n'a JAMAIS évoqué la CONDITION FINANCIERE PREALABLE, en tout cas selon les procès-verbaux du Conseil Municipal de la commune de Saint Laurent sur Gorre et du Conseil de la Communauté de communes de la vallée de la Gorre.
Comme on ne peut pas croire que cette clause ESSENTIELLE du VRAI CONTRAT- si proposition de contrat il y a vraiment eu- n'ait pas sauté aux yeux de cet avocat dès lecture attentive, nous sommes fondés à supposer, la bonne foi de l'avocat étant chose évidente, qu'un document faux ou falsifié lui a été remis, document présentant le contrat comme ACQUIS DEFINITIVEMENT.
Il
serait aussi très judicieux d'ausculter
les raisons qui ont abouti à ce que les élus
locaux et régionaux n'aient pas été INFORMES dès mai 2011, par la SARL Skylab, ou, à défaut, par Monsieur Alain Blond qui présentait ce dossier aux élus et au Préfet- de
cette CONDITION ESSENTIELLE
pour décider en toute clarté, connaissance des faits et
transparence.
Partant du principe indiscutable de l'intégrité absolue de Monsieur Alain Blond dans cette affaire, il semble donc qu'il ait reçu en 2011 des informations inexactes et/ou incomplètes, visant à l'induire en erreur et à nuire à son prestige d'élu.
De ce fait, le maire de Saint Laurent et Président de la communauté de communes ne peut que partager ardemment notre demande d'enquête publique approfondie sur l'origine de documents non fiables à l'évidence qui l'ont amené à proposer les mesures citées plus haut pour 500000 euros.
Partant du principe indiscutable de l'intégrité absolue de Monsieur Alain Blond dans cette affaire, il semble donc qu'il ait reçu en 2011 des informations inexactes et/ou incomplètes, visant à l'induire en erreur et à nuire à son prestige d'élu.
De ce fait, le maire de Saint Laurent et Président de la communauté de communes ne peut que partager ardemment notre demande d'enquête publique approfondie sur l'origine de documents non fiables à l'évidence qui l'ont amené à proposer les mesures citées plus haut pour 500000 euros.
A-t-on
en effet voulu tromper les élus communautaires dans ce dossier en
leur présentant comme acquis un contrat qui, à l'évidence, ne
l'était pas du tout ? Et si oui, qui a a caché les faits aux
élus, à l'Etat en Limousin, et pourquoi?
Le
Conseil de la Communauté de communes ne fera pas l'économie de ces questions qui devront avoir leurs réponses.
De même au Conseil Régional.
Ceci précisé, le déclin
économique du Limousin, de notre département et de notre vallée
continue comme l'indiquent les données publiques livrées par ce
lien :
Sur notre vallée, avec B
I L et ses 31 salariés licenciés, on apprend sur la SARL GJ
Entreprises basée à Saint Cyr est en redressement judiciaire.
Quel élu local osera
encore parler de « progrès »
et de « développement » de la vallée de la Gorre
avec ces faits et ces chiffres ?
La rédaction du blog des
citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
( rédigé et mis en
ligne le 5 novembre 2012)