Bonjour,
Ce dont nous vous informons n'est pas un gag: l'information est tirée d'une lettre officielle à en-tête de la mairie de Saint Laurent sur Gorre en date du 19 novembre 2010 dont notre rédaction détient une copie:
En voici le texte à déguster lentement, car dans le style lenteur d'action, mépris des citoyens et vide sidéral de faits nouveaux, nous sommes face à une perle rare, signée quand même par le maire de la commune Alain Blond, laquelle perle est adressée aux habitants de Vignerie:
« Madame, Monsieur,
Suite à votre pétition, reçue en notre mairie le 10 septembre 2010 (sic!!!-NDLR) concernant l'affaire citée en objet (il s'agit du montant de la PRE-NDLR) et ayant réuni les éléments nécessaires (????NDLR) pour répondre à vos interrogations.
Je souhaiterais vous rencontrer afin de vous en faire part:
le vendredi 26 novembre 2010 à 14h00
Salle de réunion-Mairie
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'expression de mes salutations distinguées.
Nos commentaires citoyens
Cette lettre appelle quelques remarques de forme et de fond, tant elle présente un aspect surréaliste.
Après 70 jours ( 2 mois et demi) d'un silence total, sans aucune réponse, même un courrier d'attente et d'accusé de réception, le maire de Saint Laurent continue à vouloir faire des réunions orales au lieu d'évoquer les textes en vigueur. C'est mieux que jamais RIEN, mais un peu tardif sur le plan du respect des habitants concernés.
Ce courrier, à la ponctuation et à la syntaxe bien particulières, mentionne que le maire aurait « réuni les éléments nécessaires pour répondre à vos interrogations ».
Si tel est vraiment le cas, pourquoi alors ne pas utiliser les lettres envoyées aux frais de la commune pour porter à la connaissance de TOUS les habitants de Vignerie ces éléments réunis qui semblent, donc, fort logiquement, ne pas l'avoir été AVANT la pétition en question?
Le maire veut-il faire, comme à son habitude depuis la naissance de ce dossier, de la communication orale, sans aucune trace écrite vérifiable, et utiliser une telle réunion pour ne pas dire toute la vérité sur le dossier, à savoir que son Conseil Municipal a commis une erreur qui a créé une Taxe illégale pour les anciens habitants de TOUTE LA COMMUNE de Saint Laurent, depuis son instauration le 11 avril 2007?
Si ce qu'écrit le maire le 19 novembre 2010 est vrai, et qu'il a donc fait voter des délibérations sans "avoir réuni les éléments nécessaires", pourquoi ne l'écrit-il pas noir sur blanc et n'informe-t-il pas TOUS les citoyens de la commune de ce dossier et des nouveaux éléments réunis, par le biais d'une lettre à tous les habitants?
Quoi qu'il en soit, à cette réunion publique puisque tenue en salle de réunion de la mairie, et qui concerne tous les habitants visés par les délibérations municipales relatives à la PRE, seront aussi présents celles et ceux qui ont levé le lièvre et apporté au maire, à son avocat, au Préfet de Haute Vienne, à l'Etat, les textes du Journal Officiel du Sénat en date du 06 novembre 2008, page 2233 sur le sujet et qui s'appliquent de droit à Saint Laurent comme ailleurs.
Ainsi pourra avoir lieu un vrai débat contradictoire que notre blog rendra ensuite public pour l'information de tous les habitants car, le maire n'en a pas encore conscience, mais sa délibération même du 11 avril 2007 est susceptible d'être frappée d'illégalité en tant qu'elle ne respectait pas non plus les textes nationaux indiquant nettement que les anciens habitants de la commune dont les logements disposaient d'un assainissement autonome ne POUVAIENT PAS ETRE SOUMIS A LA PRE.
Notre conseil au maire de Saint Laurent -qui ne parviendra pas par une réunion spécifique à faire disparaître l'usine à gaz fiscale et financière qu'il a créée de lui-même- est simple:
procéder tout de suite aux remboursements qui, tôt ou tard, devront être effectués!
Certes, les habitants de Vignerie ont bien compris que des "pressions" s'étaient exercés sur certains signataires de la pétition et que d'autres avaient été approchés pour qu'ils deviennent plus "dociles," mais aucune solution pérenne car juste ne sortira de ce type de pratiques archaïques et sans espoir.
L'affaire de Karachi comme les dizaines de milliers d'initiatives citoyennes sur des dossiers locaux et/ou nationaux dans tout le pays démontrent que la ténacité et la détermination des habitants se renforcent toujours plus quand les autorités adoptent des stratégies stériles de blocages, de pressions et/ou de mépris.
Seules, la transparence et la démocratie permettent d'apaiser les conflits entre élus et habitants par leur résolution claire et publique.
Le maire devrait comprendre qu'il est l'élu des habitants et qu'il est aussi soumis à la loi commune que tout un chacun: les manoeuvres dilatoires se retourneront inévitablement et publiquement contre sa gestion.
Seule une attitude constructive, responsable et consciente des erreurs commises peut lui permettre de sortir de ce litige la tête haute, en valorisant la démocratie communale. Toute autre option, notamment les réunions avec certains habitants, sans les autres, voire CONTRE LES AUTRES, afin de protéger ses fautes passées, est condamnée à l'échec.
Pour des motifs liés à l'actualité du jour, nous retardons la parution d'un article de fond sur les pressions de "basse police" commises à l'encontre de nouveaux résidents de Saint Laurent sur Gorre, qui ont préféré les maisons anciennes aux pavillons des lotissements promus par la mairie sur son site. D'autant que ces pressions indirectes ont visé de fait une personnalité de stature internationale....
Il semble qu'il y ait donc de dignes descendants des pieds nickelés en vallée de Gorre.
On découvrira ainsi pour quelles raisons un véhicule de gendarmerie passait si souvent au même endroit et comment des personnes sans finesse ont essayé d'entraver inutilement l'installation de nouveaux résidents dans la commune de Saint Laurent sur Gorre. Ce qui n'était ni une idée judicieuse, ni une idée tout court.
La rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
( rédigé et mis en ligne le 22 novembre 2008)
Iconographie du jour
En début d'article, une photo de l'eau paisible et transparente, symbole d'une société qui sait depuis toujours que la transparence des faits publics est la garantie d'une vie publique paisible.
En bas d'article, le slogan multi-millénaire de tous ceux qui veulent que les citoyens gardent un lâche silence sur les choses publiques, silence qui les dessert et se retourne toujours contre eux, car le silence est antagonique avec la transparence. L'un ne résout rien, mais aggrave rancunes, suspicions et frustrations, l'autre apporte clarté et confiance. Entre les deux, il faut choisir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire