Dans un célèbre roman d'anticipation, Jules Verne faisait faire à ses héros le tour du monde, avec des moyens divers de transport, en 80 jours (le livre est paru en 1873).
En 2010, en vallée de la Gorre, en 84 jours, le maire de Saint Laurent n'a pas réussi à faire passer une réponse écrite claire et précise de la mairie à Vignerie, soit environ 1 modeste petit kilomètre par la route.
En effet, le maire ayant reçu la pétition des habitants le 10 septembre 2010, il est ennuyeux pour la réputation gestionnaire du maire que, le 3 décembre 2010, ces mêmes habitants n'aient pas reçu l'ombre d'un début de petite réponse écrite à leurs demandes motivées.
Ce n'est plus du mépris, c'est carrément du déni des droits des habitants.
Dans les écoles maternelles, on apprend aux enfants le respect des autres, mais il semble qu'en mairie de Saint Laurent, cette notion civique de base ait disparu.
Bien évidemment, nous en avons les preuves: ce ne sont ni la secrétaire du maire, ni le facteur, les fautifs puisque le maire n'a pas fait taper de lettre de réponse sur le fond à la première, donc pas permis au second de l'acheminer aux citoyens pétitionnaires.
De son côté, l'administration de l'Etat démontre une efficacité toute relative, certes gênée par des déménagements difficiles.
Il est aussi vrai que les sacs de noeuds juridiques et administratifs créés par Monsieur Alain Blond, maire de la commune de Saint Laurent, ne sont pas faciles à démêler. Lui-même est si perdu dans ses propres contradictions, délibérations de création et d'annulation, qu'il ne sait plus quoi dire de vrai. D'où des réunions pour ne rien expliquer, des lettres vides d'information, bref, un silence assourdissant dont l'incompétence est la première matrice.
Ceci étant, l'illégalité des textes successifs votés les 11 avril 2007, 4 août 2008 et 15 juin 2009, aurait dû sauter aux yeux de tout service de contrôle préfectoral de la légalité. Leur annulation pour certains par le même Conseil Municipal devrait avoir clarifié la vision actuelle de l'administration de l'Etat.
Mais, si oralement, les services de l'Etat disent bien aux habitants le droit par rapport aux faits dont ils disposent, par écrit, il semble encore que l'imprimante soit en panne....ou en déménagement dans le cas de la sous-préfecture de Rochechouart.
Il serait fortement souhaitable, que dès le déménagement des services terminé, la sous-préfecture puisse à la fois intervenir avec vigueur et efficacité tant auprès du maire silencieux dans ses écrits que de la Trésorerie de Rochechouart afin d'éviter des litiges plus complexes.
Sachant que le Tribunal Administratif de Limoges a été saisi à un double niveau, comme la loi y oblige depuis 2000, à savoir en référé-suspension et au fond sur ces questions, l'urgence d'une position nette et précise de la Préfecture et de la DDE 87 se fait vivement ressentir.
Car, à ce stade, le silence écrit de l'administration de l'Etat risque aussi de valoir à cet Etat, devant la juridiction administrative, des frais supplémentaires pour n'avoir pas pris à temps les décisions légales qui s'imposaient dans ce dossier (et cela remonte au 11 avril 2007).
Pour en revenir à notre comparaison initiale, aller plus lentement en 2010 que les personnages de Jules Verne en 1873, voilà un exploit qui ne peut que montrer au public une efficacité administrative rassurante de la part du maire de Saint Laurent..
Mais, comme l'écrivait Alain Blond dans le journal de la communauté de communes, il a un « projet structurant » pour cette entité.
Maintenant, nous connaissons ce projet: faire le tour vide, permanent et silencieux sur lui-même en plus de 80 jours tandis que les héros de Jules Verne ont parcouru le monde en moins de temps!
Monsieur Alain Blond est donc prêt à concourir maintenant, comme élu, au Prix du maire le plus lent et inefficace de France.
Avec sa gestion époustouflante, brillante et efficiente du dossier PRE Vignerie, ce titre mérité ne devrait pas lui échapper.
Comme disait Jean de la Fontaine: « Rien n sert de courir, il faut partir à temps .
Encore qu'à Saint Laurent, il faut déjà que le maire parte à temps.....
Petit Manuel à l'usage d'un élu opposé au développement économique de sa commune ou de sa communauté de communes
Ce qui suit est la base d'un Petit Manuel condensé de tout ce qu'un élu peut faire afin de « casser » tout projet de développement d'une commune ou d'une communauté de communes quand il a la chance de compter parmi ses administrés une personne capable de promouvoir effectivement l'économie locale.
Bien sûr, ce Petit Manuel n'est pas à remettre entre toutes les mains, il est destiné à des élus spéciaux, ceux qui sont déterminés au fond d'eux-mêmes à agir avec ténacité afin que les économies locales des communes et/ou communautés de communes dont ils ont la charge puissent vite être réduites à néant.
En voici donc quelques passages essentiels:
« Comme chaque économiste le sait, pour empêcher toute possibilité de développement économique d'une collectivité, quelle qu'elle soit, il faut réunir des conditions générales (dites objectives) et des conditions locales (dites subjectives).
Ainsi, par exemple, la crise de l'euro, dont l'avenir est de plus en plus sombre, est une donnée objective, comme la crise qui ravage le système économique mondial par vagues successives et destructrices. Par ailleurs, ici ou là, dans cette situation d'ensemble, des initiatives d'élus peuvent concourir à détruire plus vite les activités économiques ou, au moins, à bloquer fermement toute expansion de celles-ci.
Ainsi, il suffit d'un élu doté d'une prodigieuse incompétence jointe à une homérique suffisance afin que tout se passe de la pire manière possible. C'est ce cas exemplaire que nous traiterons ici.
Monsieur X, maire de Y, a la malchance de voir s'installer dans sa commune une personne étrangère connue, aux multiples relations internationales d'affaires. Naïvement,, le nouvel arrivant fait connaître, en toute transparence, à l'élu ses fonctions et capacités propres à aider à l'expansion de la commune. C'est le genre de choses contre laquelle notre Petit Manuel va aider à lutter sans pitié aucune.
Aussitôt, là où Monsieur Z, maire de W, créerait une relation de confiance et de sympathie par un accueil chaleureux et un appui soutenu au nouveau venu afin de le pousser doucement à contribuer au développement d'activités sur sa commune, vous, Monsieur X, devez agir exactement à l'inverse.
Car, dans notre exemple, Monsieur Z ne comprend pas les enjeux et l'importance d'un vrai déclin général voulu et assumé par des élus pour lesquels nous avons écrit ce Petit Manuel, ce qui démontre son insolente naïveté.
Car, dans notre exemple, Monsieur Z ne comprend pas les enjeux et l'importance d'un vrai déclin général voulu et assumé par des élus pour lesquels nous avons écrit ce Petit Manuel, ce qui démontre son insolente naïveté.
Voici nos conseils avisés: mettez des bâtons dans les roues du nouvel installé pour aménager sa maison, annoncez-lui des taxes inexistantes gonflées comme à dessein, traitez l'impétrant comme un importun, bref, en une phrase, faites en sorte de donner de vous et de votre gestion la plus déplorable image possible.
Il ne faut pas que, vous, Monsieur X, vous arrêtiez sur ce chemin structurant en destruction: on vous conseillera donc quelques pratiques utiles propres à assurer, pardon, à garantir l'échec en toute hypothèse de tout projet potentiel de développement économique: ne rencontrez jamais l'investisseur possible afin de discuter avec lui de l'avenir de la commune, ne lui proposez jamais un projet communal ou intercommunal de développement, faites lui bien sentir que sa seule présence est indésirable et peut-être même nuisible au final, rentrez lui bien dans la tête qu'un étranger doit rester à sa place d'étranger toléré par pure bonté, faites lui bien comprendre que le fort taux de chômage et les finances exsangues de la commune n'ont que faire de ses amis banquiers, dirigeants de grandes sociétés internationales ou financiers mondialement connus.
Dernier conseil: suivez avec une confiance aveugle les préceptes de notre Petit Manuel, même lorsque la commune est menacé de faillite puisque tel est ici notre objectif final.
Un maire vraiment décidé à ruiner sa commune et à casser dans la coquille de l'oeuf tout développement de sa commune ne doit jamais s'occuper des résultats consécutifs de son action dans ce sens. Peu importe donc la ruine de la commune pourvu que l'étranger qui pouvait la sauver de ce destin nécessaire et donc inévitable, du fait de votre utile intervention, soit convaincu de garder son argent pour lui et pour financer des projets ailleurs pour d'autres communes ».
Toute coïncidence éventuelle avec une possible histoire vraie survenue dans la vallée de la Gorre ne serait ici que pur hasard involontaire et toute comparaison avec l'action résolue d'un maire contre une telle personne ne pourrait provenir que d'horribles médisances qui ne peuvent être réelles.
Il est évident qu'en vallée de Gorre, tout élu local est un partisan convaincu et actif du développement économique le plus large et le plus profond, et que nul d'entre les élus de notre vallée ne saurait avoir suivi les conseils du Petit Manuel cité ci-dessus.
A moins bien sûr que cela n'ait été à l'insu du plein gré d'un tel élu.....Auquel cas le Petit Manuel n'y est aussi pour rien.
La rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
(rédigé et mis en ligne le 3 décembre2010)
Iconographie du jour
En tête de l'article du jour, un livre sur les noeuds et tresses qui a rapport aux mathématiques. Seuls, des esprits malveillants et dénués d'un véritable esprit civique pourraient y voir une allusion, une allégorie à la géniale et immédiate gestion des dossiers urbanistiques de la commune de Saint Laurent par son maire qui répond avec clarté à une vitesse probablement supérieure à la lumière (quand elle est stoppée et stockée).
En bas de l'article, une image de caisse vide comme ne le seraient pas, selon des sources du Conseil Municipal, les caisses de la commune de Saint Laurent. Comme nous sommes un peu mécréants, nous jugerons des réalités quand le maire publiera les comptes administratifs de la commune sur le site Internet qui est toujours en panne (ce qui donne une image extérieure un peu triste et endormie de la cité)
En tête de l'article du jour, un livre sur les noeuds et tresses qui a rapport aux mathématiques. Seuls, des esprits malveillants et dénués d'un véritable esprit civique pourraient y voir une allusion, une allégorie à la géniale et immédiate gestion des dossiers urbanistiques de la commune de Saint Laurent par son maire qui répond avec clarté à une vitesse probablement supérieure à la lumière (quand elle est stoppée et stockée).
En bas de l'article, une image de caisse vide comme ne le seraient pas, selon des sources du Conseil Municipal, les caisses de la commune de Saint Laurent. Comme nous sommes un peu mécréants, nous jugerons des réalités quand le maire publiera les comptes administratifs de la commune sur le site Internet qui est toujours en panne (ce qui donne une image extérieure un peu triste et endormie de la cité)
Au sujet de l'usine à gaz (la ZDE), les deux communautés de communes ont bien la possibilité de rédiger un mémoire en réponse pour soutenir le préfet, même s'il s'agit d'un acte rédigé au nom de l'Etat. Ceci est vrai pour n'importe quel citoyen. On peut toujours envoyer un mémoire. Il suffit, pour vous en assurer, de vous renseigner auprès du tribunal administratif.
RépondreSupprimerLes 2 CDC en question n'ont même pas besoin d'avocat, mais, évidemment, un avocat saura les conseiller utilement.