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jeudi 13 janvier 2011

Quand les autocrates tremblent et que l'euro s'écroule....
























Bonjour,

Algérie, Tunisie, Italie, Pakistan, quand les despotes tremblent face aux peuples et que l'euro s'écroule....


L'année 2011 a commencé par deux processus qui ne sont différents qu'en apparence, tant ils sont liés en profondeur par mille liens concentrés.

D'un côté, les révoltes des peuples que leurs despotes corrompus et autocratiques laissaient chuter dans la misère, l'ignorance et la déchéance sociale, que ce soit en Tunisie, en Algérie, ou en Italie où la Justice peut dorénavant aussi enquêter sur les liens éventuels de Berlusconi avec la pègre mafieuse.

De l'autre, les Prix Nobel en économie mondiale annoncent la mort prochaine de l'euro et une aggravation dévastatrice de la crise mondiale, contredisant sans pitié les pathétiques déclarations faussement « rassurantes », car dénuées de tout base réelle, des gouvernants de notre pays (et de quelques autres)..

Le lien est en anglais et les avis sur le sujet sont donnés dans le paragraphe intitulé «  Yet more dire euro predictions ( en traduction proche, «  encore de pires prédictions pour l'euro »):


Comme en 1989-1991 à l'est de l'Europe, en 2011, les peuples du Sud se soulèvent à leur tour contre les mêmes maux, pour préserver un avenir digne, pacifique, prospère et juste.

En face des populations qui veulent simplement le pain, la liberté et la dignité, les autocrates corrompus tremblent, leurs régimes se fissurent, leurs anciens amis s'esquivent et l'horreur de la corruption profonde, purulente, insolente apparaît au grand jour, nourrissant la détermination farouche des peuples concernés à s'ouvrir une voie nouvelle vers un destin vraiment humain.

Quant à la France qui fait face à la mort annoncée, inévitable de la monnaie imposée en 2002, il ne faut pas être très clairvoyant pour entendre, dans la société, les signaux avant-coureurs de secousses puissantes qui ne pourront que précéder, accompagner et suivre la fin de l'euro.

En vallée de la Gorre, ces secousses auront aussi, à divers niveaux, leurs répercussions, comme partout.

Dans ce contexte, le rôle, l'importance et les tâches des élus locaux vont se trouver aussi modifiés et revivifiés du fait que, dans les périodes de crise de cette ampleur, les communes redeviennent, par la force des évènements, des foyers de démocratie nécessaire, de solidarité renforcée des habitants et d'élaboration concertée de l'avenir collectif.

Du côté des élus qui semblent – à tout le moins à en juger par leur expression publique actuelle- aveugles face aux évènements annoncés par les plus grands économistes de la planète, évènements qui se préparent à déferler sur la population de tout le pays, ce qui inquiète le plus est qu'ils en sont encore souvent à s'interroger quand l'heure est à la recherche par les peuples de vraies solutions pérennes aux problèmes immenses qui assaillent les sociétés.

Cette incapacité et/ou impuissance des dirigeants politiques et de la majorité des élus, en France, en Europe, au Maghreb et ailleurs à prendre conscience des questions essentielles, donc à apporter les réponses urgentes nécessaires poussent notre blog, à son humble niveau local, mais lié aux affaires du monde, à prendre toute sa place de vigie, d'alerte et de préparation du futur en associant largement autour de lui, en promouvant la libre expression populaire et en redonnant la parole la plus large aux citoyens.

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Page culturelle: une descente infernale dans le monde des hautes sphères politiques et financières françaises, avec une de ses meilleures peintres


Notre amie de Dordogne, Christine Deviers-Joncour, nous informe, et le public francophone en général, de la parution de son dernier roman -basée sur ses observations personnelles très affinées- et intitulé « la morsure du rat ».

Pour celles et ceux qui veulent lire une description sincère, réaliste, sans fioritures, des mœurs et pratiques des hauts milieux politiques et financiers français, les deux étant très imbriqués, ce livre qui dépeint ce qu'on appelle les « hautes sphères sociales » ressemble en fait à une descente infernale dans un monde de brutes, de manipulateurs, de menteurs, de corrupteurs et de corrompus, d'arrivistes calculateurs, avides d'argent et de pouvoir, égoïstes et fermés aux réalités en dehors du monde restreint de leurs petits intérêts.

L'auteuse décrit un univers impitoyable, où des hommes ne courent qu'après des postes, des contrats, des rémunérations fabuleuses, en écrasant ou écartant sur leur passage tout ce qui peut les gêner dans cette quête folle, et ici, surtout les femmes et les enfants.

Elle montre un monde sec, sans sentiments, sans humanité, sans vérité, fabriqué seulement de mensonges, de coups tordus et de trahisons dont seuls les plus cyniques sortent en apparence intacts, mais en réalité, déshumanisés.

Pour en savoir plus, voici l'intégralité de l'interview de notre amie qui a vécu de l'intérieur ce qu'elle restitue avec distance, sans haine, simplement de manière descriptive:




La rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
( rédigé et mis en ligne le 13 janvier 2011)


Iconographie du jour


En tête de l'article, la couverture du livre de notre amie Christine Deviers-Joncour intitulé "la morsure du rat", roman qui décrit ce qui est appelé par convention, à revoir à l'évidence, les hautes sphères de la société. Des hautes sphères qui ont des pratiques ici très basses, petites et mesquines.....

En bas de l'article, l'image symbolique, quoique tirée des faits actuels, d'un billet de 500 euros qui coule dans un vaste océan, sans aide, ni soutien, ni bouée de sauvetage.















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