Voici des photos prises du travail d'aspersion d'un produit chimique qui semble être toxique pour l'employé communal, mais diffusé à peu de distance des maisons et d'habitants, qui, eux, ne portaient pas de protection contre cet élément toxique.
Aucune information préalable n'a été diffusée, aucune possibilité de se protéger avant l'aspersion n'a été offerte, absence d'usage d'un produit non-toxique comme cela est encouragé de plus en plus par nombre d'autorités européennes et nationales afin de préserver la santé publique, jet directement envoyé dans les caniveaux et fossés de collecte des eaux pluviales, telles sont les caractéristiques d'une opération qui mériterait concertation, information et attention aux habitants, à leur santé, à l'environnement et à l'eau pluviale.
Une fois encore, que font les élus communaux qui devraient se préoccuper de la santé de leurs concitoyens avant toute diffusion d'un produit à l'évidence non sans danger pour leur santé? C'est une question qui sera posée à la mairie, et pas que par nous....
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Le produit chimique nauséabond, le tracteur vert, le récipient jaune et l'homme en blanc
La mairie de Saint Laurent sur Gorre ne cesse de penser à la santé et à un environnement écologique de ses habitants, c'est en tout cas ce que vante son irrégulier bulletin d'informations. Il est donc intéressant de comparer les paroles avec les actes photographiés.
Une preuve d'un genre particulier sur cet amour de la nature est en effet apportée par des images:
ce jour, lundi 20 juin 2011, deux employés municipaux, l'un au volant d'un tracteur vert, l'autre habillé d'une combinaison de protection chimique avec masque professionnel, type Fukushima, répandent un produit chimique nauséabond sur l'espace public.
Derrière le tracteur, on observe un récipient jaune, dont il a été impossible à cette heure de connaître la teneur exact, le nom du produit n'apparaissant nulle part sur ce conteneur.
Le contenu, sous forme d'une pluie fine de gouttelettes, a été diffusé à proximité des habitations, près des jardins privatifs, sur les caniveaux et les espaces verts publics (bonjour, la pollution chimique de l'eau pluviale rejetée dans la Gorre!).
Plusieurs personnes présentes lors du passage de cet attelage chimique se mettent à avoir des maux de tête, à tousser fortement, à être pris de vertiges ou de nausées.....
On voit même le jet être dirigé nettement sur des parcelles privées et des arbres fruitiers, le long d'une voie.
Selon une résidente interrogée, le produit ainsi répandu, sans aucune information préalable et sans aucune mesure de protection sanitaire de la population, serait un insecticide....
Pour l'heure, rien n'est sûr, même si l'hypothèse est très probable.....
Nul ne sait quelle autorité sanitaire publique, dans quelles conditions, pour quel objectif annoncé à personne, sous quelles mesures de stricte protection des habitants, a autorisé cet usage de produit chimique, près des maisons – dont en cette période beaucoup de fenêtres sont grandes ouvertes- et des jardins, et surtout sans que nul ne puisse connaître la toxicité du produit utilisé pour les résidents et les lieux traités.
Il serait bon que la mairie fournisse au plus vite ses éclaircissements sur cette opération de diffusion de produit chimique, sur le produit utilisé et explique pourquoi elle protège parfaitement, et à juste titre les personnels communaux, et pas les habitants qui voient leurs devants de maisons et espaces publics de proximité aspergés de ce produit chimique apparemment assez toxique pour imposer le port de masques ET de vêtements de sécurité.
La mairie de Saint Laurent devrait se préoccuper plus sérieusement de la santé de la population quand elle utilise, sans aucun préavis, ni concertation avec la population, des produits chimiques potentiellement nuisibles à la santé des humains et des animaux domestiques.
Il existe des textes pour cela.
Si la mairie entend lutter contre des insectes, comme cela est dit par certains habitants, il existe des manières de procéder plus saines et sûres, voire même des produits biologiques adaptés à ce but et sans effet toxique.
Pour une mairie qui dit aimer les abeilles, sources de vie et indicatrices scientifiques de la vitalité de la nature, adorer les éoliennes comme mode de production d'énergie propre, promouvoir les principes de non-pollution du Parc Naturel Régional, voilà des photos qui ne sont pas très en accord avec ces dires;
La population et les autorités sanitaires de l'ARS ont le droit d'être informées avant tout usage de produits chimique qui pourrait être toxique et surtout, du contenu précis du produit et de l'objectif de l'opération: là, c'est l'absence totale d'informations, de concertation et de mesures de protection sanitaire éventuelle!
Des exemples sont à suivre pour la mairie de Saint Laurent:
Comme ces élus qui entendent respecter habitants, nature et obligations légales sanitaires:
Par contre, ce lien montre que la commune de Saint Laurent a bien enfreint la loi sur l'eau en diffusant du produit chimique sur et à proximité de collecteurs d'eau pluviale et fossés même à sec:
Voilà ce que dit la loi:
« Afin de protéger la qualité des eaux, il est interdit d’utiliser tout pesticide, désherbant, fongicide, insecticide) :
- A moins de 5m des cours d’eau et plan d’eau figurant sur les cartes IGN 1/25 000 et même 20m, 50m, ou 100m dans certains cas*
- Sur et à moins de 1m de la berge des fossés même à sec, cours d’eau, collecteurs d’eaux pluviales
- Sur et à 1m des avaloirs, caniveaux et bouches d’égout
- A moins de 5m des sources puits, forages, des berges des mares et des plans d’eau ne figurant pas sur les cartes IGN
- Dans les zones humides caractérisées par la présence d’une végétation hygrophile dominante (joncs, roseaux, iris des marais…)* »
Par ailleurs, il semble maintenant admis par tous les médecins du monde que les insecticides chimiques sont des facteurs de maladies diverses, parfois génétiques, dont les cancers, notamment chez les enfants.
Raison de plus pour que la mairie de Saint Laurent change vite ses pratiques et tienne compte des éléments médicaux en sa possession afin de protéger la santé de la population.
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Quand le bâtiment ne va plus, rien ne va plus.......même pour les communes!
Les mauvaise nouvelles s'accumulent avec constance sur les citoyens: nouveaux impôts pour les uns, diminution des prélèvements pour les autres, négociations ardues entre les diverses strates de l'Etat sur les taxes possibles, comme ce lien en fait foi:
Le gouvernement essaie de faire face aux menaces qui pèsent sur les finances du pays.
Pendant ce temps, en Limousin, d'autres nouvelles vont produire leurs effets prochainement, et d'abord le « décrochage » des prix de l'immobilier et des terrains en zones rurales, ce qui, disent les analystes, va conduire les collectivités publiques, en clair, les communes, à modifier leur action sur ce plan et à réviser à la baisse leurs produits financiers attendus.
Ainsi, on note que le BTP ralentit dans tout le pays, signe indicateur d'une crise du secteur, avec derrière, des reculs, voire des effondrements de prix immobiliers en zones rurales dus à ce que les experts du domaine appellent une offre en excès par rapport à une demande faible.
Les liens suivants attestent des tendances lourdes et du déclin relatif du BTP français dans le monde par la même occasion:
Sur le « décrochage » des zones rurales et des petites communes sur le plan immobilier:
L'analyse des spécialistes des SAFER au niveau national:
Sur la vallée de la Gorre, certaines communes devraient commencer à regarder les faits en face et tenir compte dans leur comptabilité des processus qu'ils expriment avant que leur situation financière n'empire gravement.
La rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
( rédigé et mis en ligne le 20 juin 2011)
Dans le monde entier, après les études épidémiologiques démontrant les graves conséquences sanitaires des produits chimiques de synthèse ( herbicides, insecticides, fongicides, ), il est inquiétant de voir que des mairies n'informent pas leurs administrés des dangers possibles des produits qu'elles utilisent. Il est en effet clair que ce dont une mairie protège avec raison ses employés municipaux avec des habits adaptés et un masque de sécurité respiratoire est aussi dangereux pour la population.
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