Ci-dessus le sigle du parti politique grec Syriza, dont les résultats électoraux sans cesse croissants provoquent inquiétude au FMI, à la BCE et à Bruxelles, mais surtout et avant tout dans les Bourses mondiales pour qui pauvreté et austérité pour les peuples sont les seules solutions pour assurer la survie de la spéculation.
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Bonjour,
Avec
un taux très fort d'abstentions, votes blancs et nuls au niveau
national (46,73% des électeurs inscrits), le Parti Socialiste a
obtenu une majorité absolue, courte, mais réelle, de députés élus
sous son étiquette ou devant leurs mandats à son appui.
Dans
notre circonscription, le député sortant Daniel Boisserie est réélu
confortablement, comme on dit avec 37955 votes sur 96669
inscrits, dont, et cela est très instructif, plus de 3352 électeurs
votant nul et/ou blanc !
Le député est donc réélu, avec un peu plus de 39% de
soutien dans la population inscrite dans la circonscription.
Mais,
déjà, les nuages des
réalités s'amoncellent sur ce gouvernement et cette majorité à
peine sortie des urnes, une majorité qui va être
confrontée à des choix essentiels incontournables.
Pour
connaître ces choix contradictoires, mais essentiels, il convient de
se tourner vers le vote en Grèce où, là aussi, les électeurs ont
élu des députés, sans majorité claire et surtout appuyée par le
peuple.
De
France et du monde, la ligne de démarcation passait entre les
partis opposés ou favorables à de nouveaux plans
d'austérité-appauvrissement pour la population grecque.
On est ici dans la réalité politique chimiquement pur : d'un
côté, les partisans du désastre assuré pour le peuple via
austérité, chômage et misère de masse, de l'autre les combattants
de l'avenir de l'ensemble des peuples de la zone euro qui refusent un
tel chemin de déchéance collective.
Les
résultats, bien que confus et emplis de terribles contradictions
internes, ont soulevé dans les milieux de la spéculation
boursière une courte euphorie quand des médias eurent titré
à tort qu'une majorité pro-austérité était née des urnes,
euphorie qui s'écroula dans la même journée du 18 juin 2012
quand les analystes eurent compris que rien n'avait été conclu sur
l'orientation claire et sûre d'un probable gouvernement grec, sans parler des autres crises en développement :
Pour
l'analyse de fond du vote et du contexte politique en Grèce :
ou :
Pour
les réactions et appréciations des marchés boursiers :
Il faut dire que, pour
les marchés spéculateurs, la situation devient chaotique, et que la
Grèce n'est plus perçue comme le problème essentiel, remplacée
dorénavant par l'Espagne et l'Italie :
Disons aussi qu'en
France, l'optimisme face aux réalités constatées est plutôt
absente :
Et
pendant que le PS répartit entre ses hauts dirigeants postes et
prébendes de la République, l'économiste Nouriel Roubini explique
ce qui se passe derrière le théâtre politicien :
En
résumé : en Grèce, rien n'est joué sur le fond des choses,
en Espagne et en Italie, la catastrophe menace de plus en plus, et la
France est embarquée dans les aventures du bateau euro, dont son
gouvernement ne maîtrise ni le gouvernail, ni les trous dans la
coque, ni les pompes à eau, ni même le moteur ou les cabots de
sauvetage !
On
voit ainsi que le destin du gouvernement actuel en France est obscurci à court
terme par de gros nuages menaçants.
Afin
de montrer que la situation est grave, mais que d'aucuns peuvent
aider à enfoncer l'économie du pays sans trop de fatigue, ce
sondage très indicatif sur le devenir du tourisme mondial en France
montre que l'échec n'est jamais sûre , mais toujours possible:
C'est
dans cet environnement général que la population de notre vallée
de la Gorre aborde la seconde quinzaine du mois de juin 2012.
La
rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des
environs
(
rédigé et mis en ligne le 18 juin 2012)
Ci-dessous, l'économiste Nouriel Roubini qui pronostique une crise mondiale par la conjugaison dans le temps et l'espace de nombreuses crises jusqu'ici séparées, de manière à devenir un seul phénomène global et inévitable.
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