Helsinki, capitale de la Finlande, pays du nord, et ville d'où surgit, après les annonces londoniennes de rupture avec l'Union européenne, une volonté gouvernementale de plus en plus assumée de sortir volontairement de la zone euro pour cause de refus de prendre en charge des dettes collectives que personne ne peut maîtriser.
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Bonjour,
C'est un fait essentiel qui devrait, en vallée de la Gorre, être à la base de toute réflexion prospective pour les élus: la
zone euro marche de plus en plus ouvertement à une dislocation
rampante qui pourra un jour prochain être dûment chroniquée.
Notre
blog en donne ici quelques aperçus afin que nul de nos lecteurs
n'ignorent que, sous les discours officiels de circonstance, la marche
concrète au démembrement-explosion de la zone se poursuit activement.
En
Allemagne, il est clair que le débat sur la politique de sauvegarde de l'euro bat
son plein et que les soutiens gouvernementaux, au moins, parmi
les universitaires du pays, se réduisent comme peau de chagrin, 7
contre 170:
En
Grèce, les promesses succèdent aux engagements dont tous
savent que les unes comme les autres ne seront pas tenus parce qu'ils
ne sont pas tenables, faute de retour à la croissance que
l'austérité tue dans l'oeuf:
La
Finlande regimbe (fortement et publiquement) contre les accords
européens de solidarité des dettes que le gouvernement français veut valider de son côté:
Chypre
demande de l'aide à la Russie, pas à la zone euro, choix qui en dit long sur la confiance dans le futur de la zone:
L'Espagne
devra attendre pour recapitaliser ses banques (en 2013), ce
qui fait monter ses dettes et leurs taux:
La
BCE ne peut plus faire grand chose pour enrayer la course au
désastre et elle commence à le dire ouvertement, mais clairement:
En
France, signe que les choses se détériorent, derrière les postures
gouvernementales et la communication “douce” en forme de
chloroforme politique momentanée, le bâtiment annonce la
perte de 35000 emplois en 2012, et quand “le bâtiment
ne va pas, l'économie ne va pas”:
Il
est vrai que l'immobilier s'effondre et que l'avenir de ce secteur
paraît bien sombre, même si certains questions posées sont plutôt
faussement naïves:
En
vallée de la Gorre,
pendant ce temps, l'été
s'installe, dans un climat morose car l'avenir est incertain.
Question
économie, le dossier Skylab ne donne pas beaucoup de nouvelles
fraîches, ce qui est inquiétant car les élus de la communauté de
communes pourraient poser bien des questions judicieuses au Président
de l'organisme, après avoir lu les informations avérées et de
bonne source officielle sur notre blog a diffusées..
Il
est vrai aussi qu'en 2011, une délégation
d'investisseurs étrangers était venue dans notre canton, l'exécutif intercommunal n'en a eu cure.
Mais,
au vu de l'absence d'infrastructures publiques nécessaires et de
main d'oeuvre qualifiée pour des projets dans la haute technologie
(y compris les nano-technologies), elle était repartie
voir ailleurs.
Apparemment,
le développement d'activités via des fonds privés permettant de
hauts salaires et une renaissance pérenne de l'économie dans notre
canton ne sont pas des priorités pour nos élus locaux, en tout cas, pour ceux qui dirigent la communauté de communes.
D'aucuns
considèrent d'ailleurs que le développement de l'économie locale
et de l'emploi n'intéresse pas du tout l'exécutif intercommunal qui
ne produit que des effets d'annonce répétés, sans aucun résultat
positif palpable, mais avec des frais lourds d'études (comme pour la ZDE avortée) ou le dossier Skylab, toujours dans les limbes..
Dépenser
des masses d'argent public pour des activités peu durables et/ou peu
vraisemblables, à salaires prévisibles faibles, paraît être la
seule stratégie perdante retenue jusqu'ici par les dirigeants de l'intercommunalité.
Le
problème de la vallée de la Gorre, comme le notait récemment un visiteur
anglophone (et investisseur potentiel), c'est que, parmi les élus, et c'est un
constat qui n'est pas un reproche, personne n'a une
compréhension concrète de la mondialisation et de ses procesus
internes: les élus
réfléchissent donc “local”, avec des initiatives coûteuses en fonds publics, alors qu'ils devraient élaborer
“mondial”
et sur le long terme, avec des inesvtissements privés efficaces, pour
assurer un développement durable et des emplois pérennes.
Cela
suppose une réflexion stratégique structurée sur les évolutions industrielles
modernes et une prise de conscience claire que des “rustines
crevées” – mais
onéreuses en argent public- n'assureront jamais un avenir prospère
à la population.
Il
serait donc souhaitable que les élus de la vallée de la Gorre
commencent à réfléchir de manière plus large, avec une vision mondiale et
“structurée”,
à l'emploi, aux activités pérennes possibles, donc à l'accueil et
la réalisation efficace de projets de bon rapport en termes de
postes de travail et de ressources créées.
Quand
on pense qu'avait été projetée une Zone de Développement Eolien,
sans vent régulier, alors que la science développe des
nano-technologies productrices peu coûteuses d'énergie électrique
stable, on mesure les lacunes et retards de cultures technologique et économique que
de tels choix insensés et aberrants soulignaient.
Certains
de nos élus devraient entrer dans le 21ème siècle, et sortir de la
pensée formatée des années 1950 qui ne fait qu'accumuler échecs
cuisants et reculs de l'économie locale.
Un habitant suggère ainsi à la communauté de communes de recruter une personne qualifiée (titulaire au moins d'un diplôme genre MBA, gestion des entreprises ou gestion des affaires à l'international), parlant plusieurs langues étrangères, afin de promouvoir un vrai service en charge du développement économique sur la vallée de la Gorre.
Ainsi, les investisseurs auraient en face d'eux au moins un interlocuteur compétent dans leurs domaines d'activités, capable de monter des dossiers viables et effectifs en concertation de confiance réciproque, le tout dans la clarté et l'intérêt public.
Il y a urgence à agir dans ce sens, sans perte de fonds publics, mais au contraire en générant des emplois pérennes et des ressources publiques nouvelles tout aussi durables.
NOTA
BENE
Le secteur du tourisme a ainsi présenté ses demandes en avril 2012
aux élus et futurs élus nationaux, afin de relancer son activité
en décroissance.
Un exemple de mode de réflexion stratégique d'ensemble à suivre au
niveau local en vallée de la Gorre, avec des élus qui auraient tous
vraiment la passion de l'expansion du territoire, et non de la
création de dossiers volatiles sans vraie stratégie, ni
connaissance des enjeux économiques mondiaux:
La
rédaction du blog des citoyens de la vallée de la Gorre et des
environs
(
rédigé et mis en ligne le 07 juillet 2012)
Ci-dessous, un drapeau de l'Union européenne en lambeaux, visible en Grèce près d'une mairie. Un symbole qui commence à devenir une vivante réalité, et dont les élus de la vallée de la Gorre devraient enfin prendre conscience s'ils veulent vraiment sortir le canton de son ornière économique actuel. C'est toujours le cadre général qui décide des possibilités du cadre local. Sans claire compréhension des processus mondiaux, nul élu ne peut agir avec sagesse, intelligence et clairvoyance.
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