Ci-dessus, le titre d'un livre récemment paru, rédigé par un économiste qui s'oppose aux dogmes et modes de pensée dominants dans sa profession comme dans le monde politique officiel. Bien évidemment, on comprendra que le choix de ce titre vise à rappeler la "grande dépression" qui débuta un certain jeudi de 1929, et par un krach boursier. Mais sur le fond, la régression sur tous les plans et à tous les niveaux, ce titre est vraiment en lien avec les réalités vécues au quotidien par un nombre croissant de citoyens, dans les villes et les campagnes.
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Bonjour,
Après
cette morne rentrée sociale, dans le pays et en vallée de la Gorre,
il est utile de prendre un peu de hauteur et de distance avec notre
petit canton, ses affaires et ses déboires, sa lente désertification
économique et sa montée du chômage, afin de nous tourner vers les
grands processus qui produiront demain notre destin, tant collectif
qu'individuel.
Chacun
le sait : la récession arrive en France, après des mois de
déni et de tentatives d'évitement des réalités.
Mais,
le pire, c'est la folle logique de régression sociale et économique qui
est celle des dirigeants du pays, comme d'ailleurs de son opposition
bien discrète.
Quelques
liens peuvent éclairer ce qui se passe et se prépare, et qu'un
maire de village du sud voyait comme « de grands chocs qui
se préparent ».
La
France s'enfonce dans la spirale de la crise mondiale systémique,
dans laquelle est est aspirée, d'autant plus vite et plus fort que
ses gouvernants se prosternent devant des diktats menant le pays à
de nouveaux désastres :
Les collectivités
locales, comme nous l'avions pronostiqué récemment, vont voir leurs
dotations de l'Etat, déjà gelées, bientôt baisser, ce qui, pour les
élus régionaux PS, n'est plus un problème grave puisque cette
politique, la même que celle de Nicolas Sarkozty (le gel des crédits
date de 2010), est celle de leur parti :
En Italie, les scandales
d'Etat se bousculent et se téléscopent, nourrissant une montée
puissante de la colère populaire contre les gouvernants, vus comme
corrompus et uniquement passionnés par leur amour de l'argent, des
parties fines et des repas luxueux pendant que le peuple souffre. On y sent comme une reproduction des moeurs qui conduisirent à la chute de l'empire romain, toutes proportions gardées :
En Espagne et en Grèce,
la révolte devient une nécessité vitale, au sens propre du mot,
pour le peuple, tandis que les gouvernants prennent peur de cette
colère générale :
La crise de l'euro, un
jour annoncée terminée, rebondit aussitôt le lendemain :
Pendant que les économies
européennes coulent, Grande-Bretagne incluse, les pays dits
émergents continuent leur croissance, ralentie il est vrai, mais
croissance quand même :
En résumé, les tensions
sociales continuent de s'accroître, les plans de récession-austérité
entraînant misère et chômage de masse sont poursuivis par des
dirigeants de plus en plus aveugles et sourds à la rage qui monte de
la société, l'impasse du système est totale, aucune crise n'est
résolue et les collectivités locales vont devoir, soit taxer plus
leurs citoyens, soit réduire drastiquement leurs dépenses
publiques.
Pendant ce temps, en
vallée de la Gorre, le dossier IKEA continue à poser problème et
les élus locaux des communes vont devoir aborder une année 2013
pré-électorale dans un contexte de diminution des financements de
l'Etat (dotations).
A part tout cela, pour
certaines de nos modernes « marquises », tout va
bien et l'avenir est presque radieux.
La rédaction du blog des
citoyens de la vallée de la Gorre et des environs
( rédigé et mis en
ligne le 28 septembre 2012)
Ci-dessous, une double pancarte qui
vise à montrer que la priorité absolue des élus à tous les
niveaux devrait être l'emploi et la lutte pour mettre fin au cancer
social du chômage de masse